
Le Tribunal Arbitral du Sport rend justice à Samuel Eto’o
Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a annulé l’exclusion de Samuel Eto’o des élections du Comité Exécutif de la CAF, prévue le 12 mars 2025. Cette décision favorable rétablit son droit de candidature et condamne la CAF à rembourser les frais d’arbitrage. Une victoire qui redonne à Eto’o toutes ses chances d’intégrer l’instance dirigeante du football africain.
Samuel Eto’o triomphe : Le TAS annule son exclusion et rétablit sa candidature à la CAF
Une décision historique en faveur de Samuel Eto’o a été rendue ce vendredi 7 mars par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Après plusieurs mois de bataille juridique, l’ex-footballeur et actuel président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a obtenu gain de cause face à la Confédération Africaine de Football (CAF). Le TAS a annulé les sanctions qui avaient été imposées par la CAF, permettant ainsi à Eto’o de retrouver sa place parmi les candidats aux élections du Comité Exécutif de la CAF, prévues pour le 12 mars 2025. Cette décision est la fin d’une période de doutes et d’incertitudes pour l’ancien capitaine des Lions Indomptables, qui voit ainsi ses ambitions politiques renaître. Il pourra ainsi participer à la course pour un siège à la direction de l’instance dirigeante du football africain, un objectif qu’il n’a jamais abandonné malgré les obstacles.
Contexte du conflit : une exclusion controversée
Tout a commencé en janvier 2025, lorsque la Sous-Commission d’Examen de la Commission de Gouvernance de la CAF, suivie du Comité Exécutif, a décidé d’exclure Samuel Eto’o de la liste des candidats aux élections pour le renouvellement du Comité Exécutif. Cette décision faisait suite à une condamnation antérieure pour “violations graves des principes d’éthique”, en lien avec son association avec l’opérateur de paris sportifs 1xBet. Bien que cette sanction ait été levée par le Jury d’Appel de la CAF, elle empêchait néanmoins Eto’o de se présenter aux élections, ce qui a été perçu comme une injustice par le président de la FECAFOOT. Samuel Eto’o, soutenu par son entourage et la FECAFOOT, a décidé de porter l’affaire devant le TAS. Son objectif était clair : annuler la décision de la CAF et rétablir son droit de candidature. Une démarche courageuse et déterminée, qui s’est avérée fructueuse au final.
Une victoire qui redonne espoir à Eto’o
La décision du TAS représente une victoire totale pour Samuel Eto’o. En plus de l’annulation de son exclusion, la CAF est condamnée à rembourser l’intégralité des frais d’arbitrage et à verser la somme de 8 000 francs suisses (environ 8 385,92 euros) à Eto’o et à la FECAFOOT pour couvrir une partie des frais juridiques. Cette victoire survient à quelques jours des élections cruciales du 12 mars, ce qui redonne à Eto’o toutes ses chances de rejoindre le Comité Exécutif de la CAF. Au-delà de l’aspect personnel, cette décision incarne aussi un message fort pour la gouvernance du football africain. Elle témoigne de l’importance de la justice et du respect des droits individuels, même au plus haut niveau du sport. Reste désormais à savoir comment la CAF réagira à ce revers majeur et quelles seront les conséquences sur le déroulement des élections. Une chose est certaine, Samuel Eto’o, fort de cette victoire, est plus déterminé que jamais à se battre pour une vision nouvelle du football africain.