le Wydad retrouve ses armes pour défier l’élite mondiale
Alors que la Coupe du monde des clubs 2025 approche à grands pas, le Wydad Casablanca peut souffler : trois de ses talents prêtés seront bien autorisés à disputer la compétition. El Mehdi El Moubarik (Al Ain), Thembinkosi Lorch (Mamelodi Sundowns) et Cassius Mailula (Toronto FC) ont reçu le feu vert pour honorer leurs dernières minutes sous le maillot rouge avant de retourner dans leurs clubs respectifs. Cette décision, rendue possible grâce à des clauses de prêt soigneusement négociées, redonne de la profondeur à un effectif en quête de revanche après une saison nationale terne. Prévu aux États-Unis, ce tournoi élargi s’annonce comme une opportunité majeure pour le club marocain de reconquérir son prestige sur la scène internationale. Wydad, fort de son héritage de triple champion d’Afrique, veut démontrer que sa grandeur dépasse le continent africain. Ce retour des cadres renforce la dynamique actuelle impulsée par un encadrement renouvelé, et symbolise un espoir retrouvé pour des supporters exigeants, animés par l’envie de vibrer à nouveau.
Un nouveau souffle sous Benhachem avant une montagne à gravir
L’arrivée de Mohamed Amine Benhachem à la tête du staff technique a ouvert un nouveau chapitre pour le Wydad. Remplaçant Rolani Mokwena, le technicien marocain, bien que nommé à titre intérimaire, a rapidement su rassembler son groupe et instaurer une atmosphère de travail constructive. Sous sa direction, le club semble retrouver ses repères, et mêle discipline tactique et volonté de jouer avec le cœur. Et il en faudra, car le tirage au sort a placé le Wydad dans l’un des groupes les plus relevés du tournoi. Le club marocain croisera le fer avec Manchester City, la prestigieuse Juventus de Turin, ainsi qu’Al Ain, habitué des joutes asiatiques. Une poule de haute intensité où chaque match sera une finale. Mais avec un effectif au complet, un entraîneur qui rallume la flamme et le poids de l’histoire sur les épaules, le Wydad aborde ce défi avec humilité, mais aussi ambition. L’Amérique accueillera peut-être une renaissance, celle d’un géant africain prêt à se mesurer aux puissances du football mondial.
