Walid Sadi réélu à la tête de la FAF pour 4ans avec de lourds défis à relever !
Walid Sadi réélu à la tête de la FAF : Un mandat sous haute pression
Walid Sadi a été réélu président de la Fédération algérienne de football (FAF) à la quasi-unanimité ce mardi 25 février 2025. Il cumulera ce mandat avec ses activités de ministre. À 45 ans, l’homme fort du football algérien prolonge son bail pour le mandat de 2025 à 2029, pour la continuité de son projet fédéral. Lors de l’Assemblée générale élective extraordinaire (AGEXe), tenue au Cercle National de l’Armée à Beni Messous (Alger), sur 78 votants, 76 ont validé son maintien à la tête de la FAF, un seul s’y est opposé et un bulletin a été annulé. Cette large victoire est preuve de la confiance que lui accorde la majorité des membres de la fédération, en dépit des turbulences rencontrées depuis sa prise de fonction en septembre 2023.
Un cumul inédit : ministre et président de la FAF
Cette réélection s’inscrit dans un contexte particulier, celui de l’arrivée de Walid Sadi au gouvernement en novembre 2024, lorsqu’il a été nommé ministre de la Jeunesse et des Sports. Il cumule désormais deux fonctions majeures, une situation inédite dans le sport algérien. Bien que cela soulève des interrogations sur la gestion de ses responsabilités, les statuts de la FAF permettent à Walid Sadi d’assumer ces deux rôles. Son influence croissante dans le domaine sportif est indéniable, et sa proximité avec les hautes sphères politiques ne fait que renforcer son poids dans la prise de décisions importantes pour le football algérien. En présence des représentants de la FIFA et de la CAF, cette élection valide une gestion jugée compétente, même si elle a été marquée par quelques secousses. Les défis qui l’attendent dans cette double fonction sont nombreux et vont exiger une gestion fine et équilibrée.
Des défis de taille pour le football algérien :
Si cette victoire électorale est éclatante, elle s’accompagne d’une lourde responsabilité. Walid Sadi doit désormais redorer l’image du football algérien, après l’échec à la CAN 2023 et l’absence des dernières Coupes du Monde (2018 et 2022) L’Algérie devra impérativement retrouver sa place sur la scène internationale, et l’enjeu est de taille, notamment avec la prochaine Coupe d’Afrique des Nations au Maroc. Walid Sadi semble déjà déterminé à apporter des réponses aux défis qui se posent au football algérien. Son projet repose en grande partie sur la formation des jeunes joueurs, un domaine qu’il considère comme essentiel pour le développement futur du football national. “Ce mandat sera consacré à la formation. (…) Nous devons améliorer les clubs algériens pour qu’ils aient des centres de formation. Il est nécessaire que chaque club professionnel ait son propre centre de formation“, a-t-il déclaré. Son ambition est de renforcer la structure des clubs et d’améliorer les infrastructures sportives. Pour ce faire, il s’appuiera sur un nouvel acteur clé : le Directeur technique national, Ali Moucer, avec lequel il entend mettre en œuvre une politique de formation ambitieuse.
Ainsi, malgré les lourds défis à venir, Walid Sadi semble déterminé à faire face aux attentes. La réforme du football algérien, portée par son équipe, devra permettre de redresser le cap et d’offrir un avenir radieux à ce sport qui passionne tant les Algériens. Si ses fonctions multiples risquent de soulever des questions sur sa capacité à assumer pleinement chacune de ses responsabilités, le président de la FAF a prouvé, jusqu’ici, qu’il était un leader capable de prendre des décisions fortes et d’aller de l’avant, avec un objectif clair : faire briller le football algérien sur la scène internationale.
