A la découverte du stade Amahoro à Kigali

Le stade Amahoro sera inauguré ce 4 juillet 2024 après deux ans de chantier et un investissement colossal pour en faire une enceinte ultra-moderne.

Un véritable joyau qui sort de terre pour offrir au « Pays des mille collines », une infrastructure à la hauteur de ses ambitions. L’enceinte du stade a une capacité de 45 000. Après deux ans de travaux de rénovation, et un investissement allant de 160 à 170 millions d’euros selon les sources la contenance initiale est passée de quelques 25 000 places à presque le double. La pelouse est hybride, c’est-à-dire mêlant le gazon naturel et du gazon synthétique. Le terrain dispose d’une piste d’athlétisme à huit couloirs, d’un gymnase paralympique et d’installations d’entraînement pour le football, le volley-ball et le handball. On note également la présence des commodités, des salles pour officiels de match, une salle médicale, une salle de gestion du personnel, une salle pour l’arbitrage vidéo (VAR), un bar, des vestiaires, des bureaux pour les entraîneurs et un bureau de la FIFA.

La rénovation de ce stade est un tremplin économique dans la mesure où sa modernisation va créer de nouvelles opportunités touristiques lors des rencontres et va booster par la même occasion le commerce local. En effet, c’est un investissement stratégique pour le pays, tant sur le plan sportif qu’économique. Beaucoup d’évènements majeurs du football pourraient avoir lieu désormais à Kigali comme c’est déjà le cas pour le basketball.

La fin de la galère

De FIFA parlant, il est question des normes aux standards internationaux. Le Rwanda figure bien dans la longue liste des pays africains dont les stades ont été déclassés et qui sont obligés de se rabattre sur un pays voisin ou le plus souvent sur le Maroc pour abriter leur match à domicile. C’est une action salvatrice des gouvernants que de sortir le pays de cette situation de paria du football africain que vivent de nombreux pays actuellement. Nonobstant, il importe de se poser des questions sur la fiabilité des travaux réalisés par la société turque de construction Summa qui a été chargée des travaux d’extension. Cette réalisation doit s’inscrire dans la durée. Car sous d’autres cieux, en Afrique de l’ouest, nous assistons au déclassement du stade Général Mathieu Kérékou quelques années seulement après sa rénovation scandée sur tous les toits comme un chef-d’œuvre archétypal.

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