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Le Sélectionneur Centrafricain Présente Ses Excuses Après la Controverse avec le Cameroun »
Une accusation non fondée qui Divise :
La polémique née après la défaite écrasante de la République Centrafricaine face au Cameroun (0-9) lors du tournoi UNIFFAC des moins de 17 ans a pris une ampleur inattendue. Dertin Boulengue, le sélectionneur de l’équipe centrafricaine, a accusé le Cameroun d’avoir aligné des joueurs plus âgés que la limite autorisée, les qualifiant de « papas camerounais ». Ces déclarations ont enflammé les réseaux sociaux, provoquant une indignation générale. Boulengue avait déclaré avant le match : « Le Gabon, la RCA et la RDC ont emmené des enfants par contre le Cameroun, ces enfants vont jouer avec leurs pères, leurs papas. C’est pas du tout normal. » Ses propos ont rapidement été jugés comme une attaque injustifiée et ont mis la Fédération Camerounaise de Football dans une position délicate. Cette dernière a fermement rejeté les accusations, allant même jusqu’à annoncer son intention de porter plainte contre le sélectionneur.
Une démarche de réconciliation après la tempête :
Conscient de la gravité de ses propos, Dertin Boulengue a présenté des excuses publiques après la qualification de la République Centrafricaine pour la Coupe d’Afrique des Nations U17. Lors d’une conférence de presse, il a déclaré : « Je tiens à exprimer mes sincères excuses à la Fédération Camerounaise de Football, à l’UNIFFAC et à la CAF. Mes paroles ont été mal perçues et ont pris une ampleur inattendue sur les réseaux sociaux. Mon intention n’était pas de nuire. Le football reste un symbole de respect et de fraternité. J’espère que nous pourrons tourner cette page et avancer ensemble. » Il a ajouté : « Je souhaite présenter mes excuses à la Fédération Camerounaise de Football, à l’UNIFFAC et à la CAF pour ma communication avant le match contre le Cameroun. Mes propos ont été mal interprétés et ont pris une ampleur inattendue sur les réseaux sociaux. Je tiens à préciser qu’aucune intention négative ne les animait. Le football est avant tout un vecteur de respect et de fraternité. Ayant moi-même évolué en tant que joueur puis capitaine de la sélection centrafricaine, je mesure pleinement l’importance des mots dans ce milieu. Le Cameroun et la Centrafrique sont liés par une histoire et des valeurs communes, et mon souhait est que nous puissions tourner cette page et avancer ensemble. » Les excuses de Boulengue montrent sa volonté de rétablir la fraternité et de tourner la page sur cette controverse.