Reines d’Afrique : cinq étoiles qui illumineront la CAN Féminine 2025

La Coupe d’Afrique des Nations féminine revient pour une nouvelle promesse de passion, de talent et de récits inoubliables. Le tournoi, qui s’est ouvert ce samedi, s’annonce plus relevé que jamais, porté par une génération de joueuses qui redéfinissent les standards du football africain. Entre légendes confirmées et étoiles montantes, certaines figures s’imposent déjà comme les visages de cette édition 2025. Voici cinq joueuses qui, par leur charisme, leur parcours ou leur quête de revanche, incarnent l’âme de cette CAN et pourraient bien en écrire les plus belles pages.

Ghizlane Chebbak (Maroc) – L’âme des Lionnes

Aucune joueuse n’a autant incarné le football féminin marocain que Ghizlane Chebbak. Véritable icône nationale, la capitaine des Lionnes de l’Atlas a une nouvelle fois brillé en arrachant l’égalisation à la 87 ème minute face à la Zambie , dès l’entrée en lice du Maroc. Pilier du parcours historique jusqu’en finale en 2022, puis en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2023, la fille de l’ex-international Larbi Chebbak poursuit sa légende. À 34 ans, désormais à Levante, elle dispute peut-être sa dernière grande aventure avec le maillot national. Et elle compte bien la rendre inoubliable.

Asisat Oshoala (Nigeria) – La reine toujours en scène

Avec six titres de Joueuse africaine de l’année et trois CAN à son actif, Asisat Oshoala est une légende vivante du football africain. Passée par Arsenal et le FC Barcelone, l’attaquante du Bay FC reste une figure majeure des Nigérianes. À 30 ans, elle n’est peut-être plus aussi intouchable qu’à ses heures de gloire, mais son influence demeure intacte. Sa science du jeu et son expérience pourraient une fois encore faire la différence.

Barbra Banda (Zambie) – La revanche d’une guerrière

Il n’a fallu que quelques secondes à Barbra Banda pour inscrire le tout premier but de cette CAN 2025. Un symbole fort pour celle qui avait été écartée de l’édition précédente pour des raisons médicales controversées liées à son taux de testostérone. À 25 ans, l’attaquante de l’Orlando Pride est une machine à records : deux triplés consécutifs aux JO, 1000e but de l’histoire de la Coupe du monde, finaliste du prix FIFA The Best 2024, et sacrée Joueuse africaine de l’année en décembre dernier. Cette CAN est pour elle un terrain de reconquête.

Merveille Kanjinga (RD Congo) – L’étoile montante

À seulement 22 ans, Merveille Kanjinga est déjà l’un des visages les plus prometteurs du football congolais. Révélée lors du sacre du TP Mazembe en Ligue des champions féminine, elle a depuis rejoint le Paris Saint-Germain, où elle continue de progresser à grande vitesse. De retour dans la compétition continentale après 12 ans d’absence, la RDC mise sur sa pépite pour rêver d’un exploit. Et Kanjinga semble prête à endosser ce rôle.

Agueicha Diarra (Mali) – La capitaine au sang chaud

Transférée au Paris Saint-Germain en septembre 2024 après avoir terminé meilleure buteuse du championnat marocain, Agueicha Diarra est une force tranquille. À 26 ans, elle possède déjà une solide expérience, ayant disputé les CAN 2016 et 2018. Capitaine des Aiglonnes, elle a brillé lors des éliminatoires avec un triplé contre la Centrafrique. Son objectif est clair : faire mieux que la 4 eme place de 2018 et inscrire le Mali dans le cercle des grandes nations du footpball féminin africain.

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