Le Raja Casablanca porte plainte contre Al-Aïn devant la FIFA pour le transfert de Rahimi

Lors de son Assemblée générale tenue ce lundi à Casablanca, le président du Raja, Abdellah Birouaine, a levé le voile sur un contentieux juridique d’envergure : le club marocain a officiellement saisi la FIFA concernant le transfert de son ancien attaquant Houssine Rahimi, aujourd’hui sous les couleurs d’Al-Aïn.

Un transfert sous haute tension avec une clause ignorée

Les relations sont désormais tendues entre le Raja Casablanca, le club émirati d’Al-Aïn et le joueur, qui a récemment participé à la Coupe du monde des clubs 2025. Au cœur du litige réside la date de fin du contrat de Rahimi avec le Raja. Tandis qu’Al-Aïn affirme que le joueur était libre de tout engagement au moment de sa signature, le club marocain soutient qu’il était encore lié contractuellement, rendant le transfert contraire aux règles de la FIFA. Pour Abdellah Birouaine, également candidat à la présidence du club, aucun doute ne subsiste : Rahimi était toujours sous contrat au moment de son départ. Contrairement à ce qu’avance la partie adverse, son engagement ne s’achevait pas à la fin du championnat national, mais à l’issue de la Coupe de l’Excellence, une compétition officielle organisée par la Ligue nationale de football professionnel. Le Raja estime donc que le joueur ne pouvait légalement s’engager ailleurs avant cette échéance.

Une indemnisation de 2 millions d’euros réclamée

Déterminé à faire valoir ses droits, le Raja Casablanca a porté l’affaire devant la commission des litiges de la FIFA, dont l’audience est prévue pour mercredi prochain. Le club réclame une indemnisation de près de 2 millions d’euros soit environ 2,2 milliards de centimes marocains, estimant que le départ de Rahimi s’est fait en violation des règles en vigueur. De son côté, Al-Aïn campe sur ses positions qui stipulent que le transfert aurait été effectué dans le strict respect des procédures internationales et que Rahimi était libre au moment de parapher son contrat de quatre ans.

Le départ précipité de Rahimi n’a pas manqué de faire réagir au Maroc, où de nombreuses voix s’interrogent sur les véritables conditions de son transfert. L’affaire a pris une tournure encore plus sensible depuis que le joueur a disputé une minute de jeu lors de la Coupe du monde des clubs 2025, face au Wydad, sous ses nouvelles couleurs. Un symbole fort, qui alimente la frustration dans les rangs du Raja.

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