Découvrez les véritables raisons du déclassement des stades en Afrique.

Sur les 54 pays africains, presque la moitié sont régulièrement déclassés pour des stades non conformes aux normes requises par la FIFA. Une situation qui perdure au point de pousser notre curiosité à savoir les réels mobiles de cette mise à la touche. En effet, les stades en Afrique qui sont déclassés ou refusés par la FIFA présentent souvent plusieurs types de défaillances dont en voici quelques exemples illustratifs :

*Manque de conformité avec les normes de sécurité comme des installations vétustes, ainsi de nombreux stades n’ont pas été suffisamment modernisés pour répondre aux normes actuelles. Aussi des structures dangereuses avec des problèmes de stabilité des gradins, des toits, ou d’autres éléments structurels préexistent.

* Des problèmes d’infrastructure à l’instar de terrains de jeu inappropriés avec une mauvaise qualité du gazon ou du revêtement du terrain, drainage inadéquat. A cela s’ajoute l’éclairage insuffisant. Des systèmes d’éclairage ne répondant pas aux normes pour les matchs nocturnes.

* La sécurité des spectateurs et des joueurs est une question cruciale. Plusieurs centaines de vies sont perdues chaque année en Afrique. La sécurité physique concernant les infrastructures de sécurité insuffisantes pour gérer les foules (sorties de secours inadéquates, barrières de sécurité déficientes). Les services d’urgence ne sont pas au point. L’ absence de services médicaux adéquats ou de plans d’évacuation d’urgence font défaut.

Une série de défaillances complètent ces manquements majeurs. Il s’agit des vestiaires inadéquats; des espaces insuffisants ou mal aménagés pour les entraîneurs, les remplaçants et les officiels de match au niveau de la zone technique; de l’ insuffisance ou absence de tribunes de presse adéquates; de manque de facilités pour les transmissions télévisées et radiophoniques de haute qualité et de l’insuffisance de toilettes, points de restauration et autres commodités pour les spectateurs.

Enfin, on relève aussi des problèmes de déficit de technologie liés à la connectivité comme l’absence de connectivité Wi-Fi et d’autres infrastructures technologiques nécessaires pour les médias et les spectateurs ainsi que le manque de systèmes de vidéosurveillance et autres technologies de sécurité.

Ces défaillances peuvent conduire à la déclassification des stades par la FIFA, les rendant inéligibles pour accueillir des matchs internationaux, y compris ceux des compétitions continentales et mondiales.

Il y a plusieurs stades en Afrique qui ont été récemment déclassés par la FIFA en raison des diverses défaillances mentionnées précédemment.

Voici des exemples plus ou moins récents et les causes s’y afférant.

Bien que la liste puisse varier avec le temps en fonction des inspections et des améliorations apportées, voici quelques exemples notables de stades qui ont été déclassés ou interdits pour les matchs internationaux récents :

Stade Léopold Sédar Senghor, Dakar du Sénégal pour problèmes d’infrastructure et de sécurité qui ne respectent pas les normes de la FIFA.

Stade Omar Bongo, Libreville du Gabon pour insuffisance en matière de sécurité et d’installations pour les spectateurs et les joueurs.

Stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé au Cameroun pour ses installations vétustes et nécessite des mises à jour régulières pour rester conforme.

Stade Tata Raphaël de Kinshasa en RD Congo pour infrastructure obsolète, problèmes de sécurité et d’entretien insuffisant.

Stade Amahoro de Kigali au Rwanda pour nécessite des rénovations importantes pour se conformer aux normes internationales.

Stade Alphonse Massamba-Débat de Brazzaville au Congo pour manque de modernisation et d’infrastructures adéquates pour les compétitions internationales.

Les autorités locales travaillent souvent à rénover et à améliorer ces stades pour répondre aux normes requises et les rendre à nouveau éligibles pour accueillir des matchs internationaux. Malgré cela les gestionnaires de stades doivent investir continuellement dans l’entretien, la modernisation et l’amélioration des infrastructures.

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