
Pyramids FC, de l’ombre à la lumière continentale
Ce samedi, le FC Pyramids s’apprête à vivre l’un des moments les plus marquants de son histoire récente qu’est la finale aller de la Ligue des champions africaine contre Mamelodi Sundowns, en Afrique du Sud. Un rendez-vous majeur pour le club égyptien, qui a progressé à une vitesse fulgurante sur la scène continentale. Fondé en 2008, ce club cairote a pris une toute autre dimension depuis son acquisition en 2018 par le Saoudien Turki Al-Sheikh, avant de passer sous la direction de l’Emirati Salem Al Shamsi un an plus tard. Grâce à des investissements massifs, Pyramids s’est progressivement imposé comme une force montante, d’abord sur le plan national, puis à l’échelle africaine.
Une ascension fulgurante portée par une organisation solide
Finaliste de la Coupe de la CAF en 2020, le club a découvert la Ligue des champions la saison dernière, où il a été éliminé en phase de groupes. Cependant, dès sa deuxième participation, Pyramids s’est hissé jusqu’en finale, marquant les esprits en écartant sur son parcours des adversaires redoutables tels que l’AS FAR Rabat et les Orlando Pirates, déjà habitués à la compétition. Cette progression vertigineuse ne surprend pas Amor Layouni, international tunisien ayant porté les couleurs du club de septembre 2019 à janvier 2021. Auteur de 21 apparitions ponctuées par 3 buts et 4 passes décisives, l’ailier de 32 ans garde un souvenir élogieux de son passage au sein de cette structure en pleine expansion.
“C’est un très bon club, comme une famille. Tout le monde prend soin de toi et s’assure que tu sois bien. Les joueurs, le staff, les entraîneurs, la direction prennent bien soin des joueurs. Ils veulent gagner, évidemment. Mais ce n’était qu’une question de temps. L’environnement est bon. Les installations sont bonnes“, confia-t-il lors d’une interview.
“Je n’ai rien de mauvais à dire sur Pyramids”
Malgré une adaptation mitigée au style de jeu du club égyptien, l’Aigle de Carthage se montre particulièrement bienveillant lorsqu’il évoque son expérience : “Je n’ai rien de mauvais à dire sur Pyramids, et ce, même si j’ai eu du mal là-bas, mais c’est le football. Le style de jeu ne me convenait pas. Mais à part ça, c’est un très bon club, une bonne expérience.”
Après avoir défini un projet ambitieux et posé des bases solides, Pyramids s’apprête désormais à défier un adversaire de prestige. Mamelodi Sundowns, vainqueur de la Ligue des champions africaine en 2016 et de la première édition de l’African Football League en 2023, représente un test décisif. Une victoire en finale acterait définitivement l’entrée du club égyptien parmi les cadors incontestés du football continental.