Ibengé, le père du jeu : quand Mayele et Dayo racontent l’héritage d’un coach devenu légende

Dans le tumulte des stades africains, certains noms résonnent plus fort que d’autres. Non pas pour les buts qu’ils marquent ou les trophées qu’ils soulèvent, mais pour les destins qu’ils façonnent. Florent Ibengé est de ceux-là. Dans une atmosphère conviviale, Fiston Mayele et Issoufou Dayo, deux figures du football africain, ont dessiné l’influence d’un homme qui dépasse le cadre du banc de touche. Un mentor, un guide et carrément un père.

‹‹ Il m’a tout donné », Dayo, le fils spirituel

L’international burkinabé Issoufou Dayo ne parle pas d’Ibengé comme d’un simple entraîneur. Il parle d’un homme qui l’a façonné, guidé, élevé : « C’est le papa de tous les joueurs qu’il a pu garder. Il faut le vivre pour le comprendre. Je me suis retrouvé à VITAA avec mon papa Ibengé qui m’a tout donné. Il m’a tout donné et encore aujourd’hui, c’est comme un père pour moi. Il me guide toujours à prendre de bonnes décisions dans ma carrière. C’est quelqu’un grâce à qui je suis devenu DAYO. » Ces mots vibrent d’une gratitude rare. Ils témoignent de l’attachement, la loyauté, mais surtout la transformation car Ibengé ne s’est pas contenté de diriger Dayo sur le terrain, il l’a accompagné dans la construction de son identité de joueur et d’homme.

« Il m’a ramené à VITA » Mayele, l’éclosion d’un talent

Fiston Mayele, aujourd’hui l’un des attaquants les plus redoutés du continent, n’a pas oublié d’où il vient. « C’est quelqu’un qui m’a pris dans une petite équipe où personne ne connaissait Fiston et m’a ramené à VITA. », raconte le buteur de Pyramids FC. Dans cette phrase simple se cache une renaissance. Ibengé a vu ce que d’autres n’avaient pas vu. Il a cru, investi, et offert à Mayele une scène pour briller. Ce geste, loin d’être anodin, incarne la foi profonde d’Ibengé dans le potentiel africain qui est aujourd’hui récompensé par des chiffres impressionnants.

La splendeur du football africain

Le football africain ne se résume pas à ses exploits techniques ou à ses talents bruts. Il est aussi fait de transmissions silencieuses, de liens profonds et de fiertés partagées. À travers Ibengé, c’est toute une philosophie qui s’exprime à travers un football enraciné, exigeant, mais au delà, profondément humain. D’ailleurs, quand des joueurs comme Dayo et Mayele parlent de lui avec autant de respect et d’émotion, c’est toute l’Afrique qui écoute. L’évidence, c’est que dans leurs voix, il y a toute la reconnaissance d’un héritage, et la promesse de le faire vivre.

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