
Habib Beye entre dans un cercle très privé d’entraîneurs
Habib Beye franchit une nouvelle étape dans sa jeune carrière d’entraîneur. Après avoir brillé au Red Star, qu’il a propulsé en Ligue 2, l’ancien défenseur sénégalais s’installe désormais parmi les grands noms de la Ligue 1 à la tête du Stade Rennais.
Ce n’est pas seulement sur le banc qu’il fait parler de lui : selon le dossier salaires dévoilé par L’Équipe le 26 mars 2025, Beye intègre le top 10 des entraîneurs les mieux payés du championnat. Avec 90 000 euros mensuels (environ 60 millions de FCFA), il entre dans un cercle très privé, signe de la confiance que Rennes place en lui pour son baptême dans l’élite.
Une ascension fulgurante récompensée
L’histoire d’Habib Beye est celle d’une reconversion réussie. Passé de joueur respecté (notamment à l’OM et Newcastle) à consultant apprécié sur Canal+, il a ensuite pris les rênes du Red Star avec brio. Sa montée en Ligue 2 avec le club francilien a attiré les regards, et Rennes n’a pas hésité à lui offrir les clés de son projet ambitieux. Pour sa première saison en Ligue 1, ce salaire de 90 000 euros par mois le place au 10e rang des entraîneurs les mieux rémunérés.
Ce montant, conséquent pour un novice dans l’élite, reste toutefois loin des sommets. En tête du classement, Luis Enrique, coach du PSG, écrase la concurrence avec 1 million d’euros mensuels (environ 650 millions de FCFA). Un gouffre qui illustre la hiérarchie financière entre le mastodonte parisien et les autres clubs. Pourtant, la 10e place de Beye est une prouesse pour un technicien qui découvre le plus haut niveau français.
Un salaire à la hauteur d’un défi
À Rennes, Habib Beye hérite d’un club aux ambitions claires : retrouver les hauteurs du classement, briller en Europe et valoriser un effectif riche en jeunes talents. Ses 90 000 euros mensuels, bien que modestes face aux ténors comme Luis Enrique ou Sergio Conceição (Porto, passé par Nantes), traduisent les attentes d’un Stade Rennais en quête de stabilité et d’identité.
Sa réussite au Red Star, où il a imposé un style de jeu offensif et discipliné, a convaincu les dirigeants bretons. Aujourd’hui, ce salaire place Beye dans une catégorie rare : celle des entraîneurs novices propulsés directement dans le top 10 financier dès leur arrivée en Ligue 1. Une pression supplémentaire, mais aussi une reconnaissance de sa trajectoire express.
Pour Habib Beye, cette 10e place est un point de départ, pas une fin. S’il parvient à hisser Rennes dans le top 5 ou à qualifier le club pour une coupe d’Europe, son salaire pourrait grimper rapidement. En Ligue 1, la réussite sportive ouvre souvent les portes à des revalorisations conséquentes, et Beye a les cartes en main pour y prétendre.