
La FIFA finance un projet pour dynamiser le football
Le Togo entre dans une nouvelle ère footballistique. Le 8 avril 2025, la Fédération Togolaise de Football (FTF) a posé la première pierre du tout premier Centre Technique National à Gbavé, à 20 km de Lomé, un projet entièrement financé par le Programme Forward de la FIFA pour 1,28 milliard de FCFA (environ 2 millions d’euros).
En présence de figures majeures du sport et de la politique, cette initiative est un tournant historique pour les Éperviers et le développement des talents locaux. Soutenu par Gianni Infantino, ce complexe promet de transformer le football togolais d’ici son achèvement en décembre 2025.
Un investissement pour l’avenir
Situé dans la commune de Zio 2, le Centre Technique National de Gbavé est plus qu’un bâtiment. La première phase, financée à hauteur de 1 288 153 200 FCFA, inclut un hébergement pour jeunes (68 chambres), deux salles polyvalentes (143 places chacune), un bâtiment administratif (7 bureaux) et un terrain en gazon synthétique.
« C’est le début d’une nouvelle ère pour le football togolais », a déclaré Gianni Infantino dans un message vidéo, représenté sur place par El Hadji Wack Diop, directeur régional FIFA pour l’Afrique de l’Ouest, et Nataniel Nascimento Brito, responsable du projet.
À terme, le complexe s’enrichira d’un terrain en gazon naturel, de mini-terrains, d’une piscine, d’un centre médical, d’une salle de musculation et d’espaces multisports (basket, tennis). Gbavé, choisi pour sa tranquillité et son accessibilité, deviendra le cœur battant des équipes nationales, des Éperviers seniors aux sélections juniors, avec un accent mis sur la formation des talents émergents.
La FIFA en fer de lance
Le Programme Forward, lancé en 2016, incarne la volonté de la FIFA de doter ses 211 fédérations membres d’infrastructures modernes. Pour le Togo, ce centre est une aubaine. « Nous soutenons une vision qui dépasse la simple construction : c’est un tremplin pour le développement du football », a insisté Infantino.
Le Togo, quart-finaliste de la CAN 2006 mais absent des grandes compétitions récentes (dernière CAN en 2017), voit dans ce projet une chance de relancer sa dynamique, après des années marquées par des infrastructures vétustes et une gestion chaotique.
La cérémonie a mobilisé des pontes du football ouest-africain, comme Kurt Okraku (président de l’UFOA B et de la Fédération ghanéenne) et Claude Paqui (secrétaire général de la Fédération béninoise), soulignant l’impact régional attendu.