Les propos forts de Samuel Eto’o sur l’avenir de son fils

Dans une interview récente accordée à l’émission Droit dans les yeux sur Canal+ Sport 1, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et légende vivante du football africain, a livré un message percutant à son fils, Étienne Eto’o.

L’ancien buteur des Lions Indomptables a tenu à mettre les choses au clair. Malgré son statut et son influence, il ne lèvera pas le petit doigt pour propulser la carrière de son fils de 22 ans.

Pas de passe-droit pour Étienne

Samuel Eto’o n’a pas mâché ses mots lorsqu’il s’est adressé à son fils, attaquant prometteur mais encore en quête de reconnaissance au plus haut niveau. « J’ai dit à Étienne : si tu veux manger, je vais te donner à manger. Si tu veux voyager, tu vas voyager… Mais je ne vais jamais appeler un sélectionneur pour toi », a-t-il asséné avec fermeté. Une déclaration qui coupe court à toute spéculation sur un éventuel favoritisme.

Pour le président de la Fecafoot, le talent et le travail doivent parler d’eux-mêmes, sans l’ombre d’une intervention paternelle. Cette prise de position illustre l’éthique intransigeante d’Eto’o, lui qui a gravi les échelons du football mondial à force de détermination et de discipline.

Étienne Eto’o connaît déjà sa sélection

À 22 ans, le jeune Eto’o n’est pas un inconnu dans le monde du football. L’attaquant, qui évolue au Rayo Vallecano en Espagne, s’est fait remarquer lors de la Coupe d’Afrique des Nations U20 en 2021. Face au Mozambique, il avait signé un doublé impressionnant avec les Lionceaux Indomptables, laissant entrevoir un potentiel certain. Pourtant, malgré ces éclairs, le jeune joueur peine à confirmer au niveau professionnel et n’a encore jamais été convoqué avec l’équipe senior du Cameroun.

Dans un entretien accordé au quotidien espagnol MARCA, Étienne s’est ouvert sur son identité biculturelle : « Je suis né à Majorque, je suis Camerounais et je me sens camerounais, mais aussi très espagnol. »

Cette double appartenance enrichit son parcours, mais il a clairement choisi son camp pour l’avenir : « Mon père a joué pour le Cameroun, et l’un de mes défis est de gagner quelque chose avec le Cameroun, pour me prouver à moi-même et aux gens que j’en suis capable ».

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