Décès d’Aaron Boupendza : La réaction du président gabonais

Une onde de choc traverse le football gabonais et africain. Aaron Boupendza, l’étoile des Panthères du Gabon, s’est éteint tragiquement à l’âge de 28 ans, victime d’une chute mortelle depuis le 11e étage d’un immeuble en Chine, où il évoluait pour le Zhejiang FC.

Cette disparition brutale laisse un vide immense dans le cœur des supporters et des acteurs du football. Le président gabonais, Brice Clotaire Oligui, premier sportif du pays, a exprimé sa profonde douleur face à cette perte. Il a rendu un hommage poignant à un joueur qui incarnait la fierté nationale.

Un hommage présidentiel émouvant à Aaron Boupendza

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux officiels, le président Oligui n’a pas caché son émotion : « C’est avec une immense tristesse que j’apprends la disparition tragique d’Aaron Boupendza, avant-centre de talent qui a fait honneur au football gabonais. Je présente mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Que sa mémoire inspire notre jeunesse et que Dieu bénisse son âme. »

Un parcours brillant, stoppé net

Né en 1996 à Moanda, Aaron Boupendza a gravi les échelons avec une détermination sans faille. Formé au CF Mounana, club phare du championnat gabonais, il s’est rapidement imposé comme un attaquant redoutable. Son explosion sur la scène internationale a eu lieu lors de la saison 2020-2021 en Süper Lig turque, où il a terminé meilleur buteur avec 22 buts pour Hatayspor.

Cette performance exceptionnelle lui a valu une reconnaissance mondiale et des transferts vers des clubs prestigieux comme Bordeaux (France), Al-Shabab (Arabie saoudite) et le FC Cincinnati (États-Unis).

Après une période tumultueuse marquée par des désaccords financiers lors de son passage au Rapid Bucarest en Roumanie, Boupendza avait trouvé un nouveau souffle en Chine. Au Zhejiang FC, il affichait un bilan impressionnant de quatre buts et deux passes décisives en seulement six matchs. À 28 ans, il semblait prêt à écrire un nouveau chapitre de sa carrière, jusqu’à ce drame qui a tout interrompu.

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