Côte d’Ivoire : La VAR, une révolution dans l’arbitrage de la Ligue 1

Une première historique pour le football ivoirien

Le samedi 3 mai 2025 est une date clé dans l’histoire du football en Côte d’Ivoire. Pour la toute première fois, la technologie de l’Assistance Vidéo à l’Arbitrage (VAR) a été officiellement utilisée lors d’un match de Ligue 1 Lonaci. Cette grande première a eu lieu au stade Champroux de Marcory-Abidjan, à l’occasion du match de la 28e journée, qui opposait le FC Mouna au Stade d’Abidjan. L’initiative est portée par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), dirigée par Idriss Yacine Diallo, avec pour objectif d’améliorer la qualité de l’arbitrage et d’amorcer une ère de modernisation du football national. Avec l’intégration de la VAR, la Côte d’Ivoire rejoint ainsi un cercle restreint de nations africaines telles que le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Égypte. Présent aux côtés de Bonaventure Kalou, président de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), le président de la FIF s’est réjoui de cette avancée majeure : « C’est une innovation exceptionnelle pour notre football. La VAR est un moyen d’assistance, un moyen d’aider à la décision de l’arbitre. Notre objectif est de faire en sorte que le football ivoirien aille de l’avant, évolue », a-t-il déclaré avec fierté.

Une mise en œuvre bien préparée et encadrée

Bien avant cette première utilisation publique, la Fédération Ivoirienne de Football avait minutieusement préparé l’introduction de cette technologie pour la saison 2024-2025. Du 3 au 13 janvier dernier, 37 arbitres, ont suivi une formation intensive sur l’usage de la VAR, encadrée par des experts de la FIFA et de la CAF. Sous la supervision de Doué Noumandiez, Directeur de l’Arbitrage et de la Technologie du football de la CAF, les participants ont alterné entre cours théoriques et mises en situation pratiques. Cette rigueur a permis de préparer efficacement les juges centraux, les techniciens et les opérateurs vidéo en charge de la VAR durant les matchs. L’enjeu de cette innovation ne se limite pas à la technologie : il s’agit d’instaurer une culture d’équité, de justice et de précision dans les décisions arbitrales. Cette première à Marcory, au-delà de son caractère symbolique, est une étape décisive pour bâtir un championnat plus professionnel et respecté à l’échelle continentale. L’introduction réussie de la VAR en Côte d’Ivoire incarne ainsi l’ambition de toute une nation de faire de son football un exemple de modernité, de rigueur et de progrès durable.

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