Cody Gakpo : La célébration du Togolo-Néerlandais engendre une vive polémique

La célébration de Cody Gakpo, attaquant néerlandais d’origine togolaise, lors du sacre de Liverpool en Premier League 2024-2025, a suscité un vif débat.

Après avoir marqué le troisième but dans une victoire 5-1 contre Tottenham, scellant le 20e titre des Reds, Gakpo a dévoilé un sous-maillot avec l’inscription « J’appartiens à Jésus ». Ce geste, inspiré de Kaká en 2007, a enfreint les règles de la Fédération anglaise (FA) interdisant les messages religieux, mais le joueur de 25 ans échappe à toute sanction.

Une infraction sans conséquence

La règle A4 de la FA, alignée sur la Loi 4 de l’IFAB, interdit les slogans religieux, politiques ou personnels sur les équipements. Liverpool, proactif, a contacté la FA après le match pour clarifier la situation. Un porte-parole de l’instance a confirmé qu’un rappel des règles a été adressé à Gakpo, mais qu’aucune sanction ne serait appliquée.

Cette décision, rendue le 28 avril 2025, reflète une approche pédagogique, similaire à celle adoptée pour Marc Guéhi en décembre 2024, sanctionné pour des messages chrétiens sur son brassard.

Le geste chargé de sens de Cody Gakpo

Né à Eindhoven de père togolais et de mère néerlandaise, Gakpo, fervent chrétien, n’a jamais caché sa foi. Son geste, vu par des millions lors d’un match décisif, rappelle la célébration iconique de Kaká I belong to Jesus ») après la Ligue des Champions 2007.

Avec 9 buts et 3 passes décisives en 31 matchs de Premier League cette saison, Gakpo est un cadre de Liverpool, champion avec 82 points. Son but contre Tottenham, une frappe enroulée, a symbolisé son impact dans la conquête du titre.

La décision de la FA fait braquer la lumière des projecteurs sur les tensions entre réglementation et expression personnelle. En évitant une sanction, l’instance reconnaît l’intention non malveillante de Cody Gakpo, mais expose ses propres incohérences. En 2023, la FA avait infligé une amende à Ivan Toney pour des messages non religieux, ce qui alimente les critiques.

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