
Coupe du monde des clubs : l’Espérance Tunis se relance et rêve grand..
Dans une nuit de passion et de tension au Geodis Park de Nashville, l’Espérance de Tunis a écrit une page mémorable de son histoire et s’est imposé face au Los Angeles FC (0-1), lors de la deuxième journée de la Coupe du monde des clubs 2025. Un seul éclair aura suffi : à la 70e minute, Youcef Belaïli a libéré les siens sur une action individuelle magistrale, ponctuée d’un but aussi splendide que décisif. Ce coup d’éclat du maestro algérien a déclenché une vague de liesse parmi les supporters tunisiens, présents en nombre malgré la distance. Mais le vrai frisson est venu en fin de match : alors que Yan Sasse manquait une balle de break, l’arbitre a désigné le point de penalty à la 90e+7 après intervention du VAR. Denis Bouanga se lance… et trouve sur sa route un Béchir Ben Saïd impérial, auteur d’un arrêt salvateur qui accorde une prestigieuse victoire. Héros du peuple, les deux hommes ont offert plus qu’un succès : un espoir, un souffle nouveau. L’Espérance se relance et peut désormais croire à l’exploit, elle qui affrontera Chelsea pour une place en huitièmes de finale.
Des rêves…pour un exploit en grand face à Chelsea
Cette victoire de l’Espérance n’est pas anodine : elle est seulement le deuxième succès d’un club africain dans cette édition 2025 de la Coupe du monde des clubs. Au-delà du résultat, c’est l’attitude conquérante et le mental de fer affiché par les hommes de M. Kanzari qui impressionnent. Maîtrise tactique, rigueur défensive, et éclairs de génie comme celui de Belaïli : l’EST a montré qu’elle n’était pas là pour figurer. Chelsea, prochain adversaire mercredi, est prévenu. D’autant plus que les Blues sont loin de leur meilleur niveau, eux qui ont sombré contre Flamengo(3-1) lors de leur deuxième sortie. Un faux pas qui fait pour le moment les affaires des Sang et Or. Si l’Espérance parvient à rééditer une prestation aussi solide, l’exploit est tout à fait envisageable. Car désormais, les cartes sont rebattues et tout reste ouvert dans ce groupe. Loin d’être un outsider résigné, le représentant tunisien incarne à présent les espoirs de tout un continent. Portée par un Belaïli en feu et un Ben Saïd décisif, l’EST rêve grand. Et face à Chelsea, l’histoire pourrait encore s’écrire en lettres d’or.