
Objectif CAN pour Oukidja, cap sur la Serbie
Alexandre Oukidja n’a pas encore rangé ses gants. À 36 ans passés, le gardien franco-algérien veut encore briller sur la scène africaine et mondiale. Tandis que la Coupe d’Afrique des Nations 2025 se dessine à l’horizon avec le Maroc comme théâtre principal du 21 décembre au 18 janvier, le dernier rempart aux 7 capes espère retrouver les rangs des Verts pour ce rendez-vous continental majeur. Absent lors du dernier rassemblement, marqué par une victoire 2 buts à 0 contre le Rwanda suivie d’un revers spectaculaire 4 buts à 3 face à la Suède, Oukidja regarde vers l’avenir avec détermination. Sa candidature pour la CAN passe par un retour à la compétition, une relance. D’ailleurs, cette relance, elle prendra forme désormais en Serbie.
Une traversée inattendue : direction Belgrade
L’ancien portier du FC Metz, laissé sur le banc lors de la seconde moitié de saison durant 16 matches toutes compétitions confondues, s’est résolu à tourner la page après sept années pleines en Moselle. Sept années marquées par une montée en Ligue 1, un titre de champion de Ligue 2 en 2019 et une empreinte indélébile dans les cœurs grenats. En quête de nouvelles sensations et surtout de temps de jeu, le natif de Nevers prend la route il s’est engagé pour une saison avec le FK IMT Belgrade, club modeste mais ambitieux, troisième des playoffs de relégation cette saison dans la Jelen SuperLiga, l’élite serbe. Une destination inattendue, relayée par les médias algériens.
Expérience, défis et reconquête
Champion d’Afrique 2019 aux côtés de Riyad Mahrez, Oukidja découvre ainsi le septième club de sa carrière. Après Gueugnon, Bayonne, Mouscron, Strasbourg et Metz, il ajoute une nouvelle expérience à son parcours singulier. En tant qu’agent libre, il apportera son vécu, son autorité et son sens du leadership aux Traktoristi, club qui cherche à consolider sa place parmi l’élite pour une troisième saison consécutive.
La CAN en ligne de mire
Pour l’international algérien, ce défi serbe n’est pas qu’un simple tournant professionnel. C’est une manœuvre stratégique, un pari mesuré pour attirer de nouveau l’attention du sélectionneur algérien. Une CAN, surtout disputée sur le sol marocain, pays voisin et rival symbolique, serait une scène idéale pour revivre les frissons de 2019. Mais pour y être, il faudra convaincre, performer et surtout jouer. Qualifié de grand gardien et de compétiteur, Alexandre Oukidja n’a pas dit son dernier mot et s’apprête pour une nouvelle campagne continentale.