Marc Brys jette l’éponge, la FECAFOOT confirme !

Les tensions auront eu raison de lui. Marc Brys n’est plus le sélectionneur des Lions Indomptables. La Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a officialisé, dans un communiqué daté du 23 juillet 2025, avoir pris acte de la démission unilatérale du technicien belge. Une décision qui intervient dans un climat explosif, à deux mois de la reprise des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.

Un mandat miné… malgré les résultats

Selon Jeune Afrique, un arriéré de salaire d’au moins deux mois serait à l’origine du départ de Brys. Ce dernier aurait notifié sa démission par lettre recommandée au ministère des Sports, dénonçant des « manquements aux obligations contractuelles« , un « abandon financier manifeste » et une « défaillance administrative » persistante. En clair, des conditions de travail devenues « intenable [s]« .

Pourtant, sur le plan sportif, le bilan de l’ancien coach de Louvain est impeccable : qualification pour la CAN 2025 en tête de son groupe, série de 12 matchs sa défaite et espoirs toujours intacts pour un place au Mondial.

Un bras de fer permanent avec Eto’o

La vraie fracture, toutefois, remonte bien plus loin. Depuis sa nomination en mars 2024 par le ministère des Sports – contre l’avis de la FECAFOOT et de son président Samuel Eto’o Brys évoluait dans un contexte conflictuel permanent.

Son mandat aura été marqué par de nombreux épisodes tendus : exclusion de son adjoint par la FECAFOOT, voyages chaotiques lenteurs administratives et échanges acerbes entre les deux camps. Brys, de son côté, n’a pas toujours ménagé ses mots à l’égard d’Eto’o, créant une fracture difficilement réconciliable.

Et maintenant ?

La FECAFOOT a brièvement confirmé la démission dans un communiqué diffusé sur ses réseaux sociaux, avant de le supprimer. Le ministère des Sports, employeur officiel de Brys, ne s’est pas encore exprimé au moment où nous écrivons ces lignes.

Ce départ soudain pourrait également avoir des répercussions dans le vestiaire, où Brys bénéficiait d’un large soutien. Franck Zambo-Anguissa, Didier Lamkel Zé, et même le capitaine Vincent Aboubakar avaient publiquement pris sa défense et appelé à l’unité, via une vidéo collective. Un appel resté lettre morte.

Une page se tourne dans la douleur…

Ce départ fracassant illustre une fois encore les profondes divisions qui minent le football camerounais. Et pose une question cruciale : qui pour prendre le relais en pleine campagne qualificative ? L’affaire ne fait sans doute que commencer.

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