
Le bilan catastrophique de Nibombé Daré après 8 mois
Près de huit mois après sa prise de fonction à la tête des Éperviers du Togo, Nibombé Daré traverse une tempête sans précédent. La dernière défaite 2-0 face au Sénégal, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 le 25 mars 2025, a mis le feu aux poudres.
Ce nouveau revers de l’ancien défenseur des Éperviers du Togo a déclenché une rébellion ouverte au sein de l’équipe et une vague de critiques acerbes. Avec un bilan de 4 défaites en 8 matchs, 14 buts encaissés et une élimination des qualifications pour la CAN 2025, le sélectionneur voit son aventure tourner au fiasco. Faisons l’analyse d’une crise qui secoue le football togolais.
Un bilan sportif désastreux
Depuis sa nomination en août 2024, Nibombé Daré n’a pas réussi à redresser la barre. En 8 matchs dirigés, son bilan est alarmant :
- 8 matchs joués
- 4 défaites (50 %) : dont des revers cuisants contre l’Algérie (1-0) et le Sénégal (2-0).
- 3 nuls (38 %) : des performances ternes face à la Mauritanie (2-2) ou la Guinée équatoriale (1-1).
- 1 victoire (12 %) : un maigre succès 2-0 contre le Liberia en septembre 2024.
- 14 buts encaissés, 9 marqués : une défense poreuse et une attaque en panne.
Éliminé des qualifications pour la CAN 2025 après une double confrontation ratée contre l’Algérie et le Liberia, le Togo végète aussi à la 4e place de son groupe en éliminatoires du Mondial 2026, avec seulement 3 points.
D’ailleurs, la chute au classement FIFA (119e) reflète cette descente aux enfers. Pour un pays qui a connu la Coupe du Monde 2006, le contraste est brutal.
Une révolte des joueurs qui éclate à la figure de Nibombé Daré
La goutte d’eau ? La défaite à Dakar face au Sénégal. Quelques heures après le match, David Henen, attaquant influent sous l’ère Paulo Duarte, a dégainé sur Instagram : « Un seul gars savait nous guider. Pas des blagueurs. »
Une attaque à peine voilée contre Daré. Elle a enflammé les réseaux sociaux et révélé des fractures profondes dans le vestiaire. Henen, qui a été écarté par le nouveau coach, semble regretter l’époque de son prédécesseur portugais, parti en juillet 2024 après des résultats mitigés mais un collectif plus soudé.
D’autres joueurs, anonymement, auraient exprimé leur frustration face à des choix tactiques jugés incohérents et une gestion hasardeuse.
L’ancien défenseur, nommé pour sa licence UEFA Pro et son passé de joueur, devait insuffler un vent nouveau. Mais son plan de jeu, censé être offensif, s’est enlisé dans des prestations brouillonnes et un manque de réalisme chronique.