
Al Ahly vise les sommets, sous l’ombre de l’impôt américain
Le club égyptien Al Ahly, véritable légende du football africain, a brillamment validé son billet pour la Coupe du monde des clubs 2025. Cette qualification est le fruit de performances remarquables, notamment ses victoires en Ligue des champions de la CAF lors des éditions 2020-21, 2022-23 et 2023-24. Ces exploits placent Al Ahly parmi les clubs les plus redoutés du continent, et désormais, du monde. La prochaine édition du tournoi, qui se jouera pour la première fois sous un nouveau format à 32 équipes, représente une opportunité historique pour les Diables Rouges de briller à l’échelle planétaire. Soutenu par des millions de supporters, le club caresse l’espoir d’inscrire son nom en lettres d’or dans l’histoire du football mondial.
Une fiscalité américaine qui fait débat : un revers inattendu pour Al Ahly
Alors que l’enthousiasme autour de cette participation historique grandit, une nouvelle inattendue est venue troubler les célébrations. Une source interne au club a révélé qu’Al Ahly a reçu une lettre officielle de la FIFA qui l’informe que les primes versées lors de la Coupe du monde des clubs 2025 seront soumises à la législation fiscale américaine. En effet, le tournoi se déroulant aux États-Unis, l’Internal Revenue Service (IRS) appliquera une retenue allant de 15 % à 20 % sur les gains des clubs participants. Pour Al Ahly, cela signifie une perte potentielle qui peut atteindre près d’un cinquième de la prime initiale estimée à 9,5 millions de dollars. Cette mesure est une première dans l’histoire des compétitions FIFA, car jusqu’ici, aucune édition de compétition n’avait connu de telles déductions fiscales. Si cette décision soulève des interrogations légitimes, elle reflète aussi la complexité croissante du football mondial, désormais soumis aux règles économiques des pays hôtes. Pour Al Ahly, ce revers fiscal n’éteindra pas l’ambition : celle de représenter dignement l’Afrique, en dépit des vents contraires.