Aït Boudlal en suspens, le Maroc prêt à rugir face à l’Égypte

À la veille de la demi-finale de la CAN U20 2025 face au pays hôte, Mohamed Ouahbi, sélectionneur des Lionceaux de l’Atlas, a donné des nouvelles rassurantes sur son défenseur central Abdelhamid Aït Boudlal. Présent en conférence de presse ce mercredi, le technicien marocain a abordé la situation du joueur d’Amiens, éloigné des terrains depuis sa blessure contractée lors du premier match de groupes contre le Kenya et absent depuis la rencontre face au Nigeria.

Incertitudes autour d’Aït Boudlal malgré les entraînements

Selon Ouahbi, le défenseur de 19 ans a participé normalement aux dernières séances d’entraînement et sa condition physique semble évoluer dans la bonne direction. « Hier et aujourd’hui, il s’est entraîné sans rechute, ce qui est un excellent signal. La progression est encourageante », a confié l’ancien entraîneur des jeunes d’Anderlecht. Toutefois, la question de sa présence pour l’affrontement contre l’Égypte reste en suspens. « Être disponible ne signifie pas être prêt à jouer. Son ressenti sera déterminant. Nous sommes heureux de le retrouver, mais nous devons nous assurer qu’il est à 100% avant de prendre une décision », a nuancé le sélectionneur, loin de tout risque.

Des remplaçants affamés pour un Maroc en mission

Pour pallier une éventuelle absence d’Aït Boudlal, Ouahbi a souligné la richesse de son effectif et l’état d’esprit conquérant de ses joueurs. « Nous avons une équipe équilibrée, des remplaçants affamés et compétitifs qui ont prouvé leur valeur lors des trois dernières rencontres. Personne n’est blessé, tout le monde est prêt à donner le meilleur sur le terrain », a-t-il affirmé avec détermination. Cette profondeur de banc pourrait être un atout majeur pour les Lionceaux de l’Atlas, qui comptent bien imposer leur jeu face aux Pharaons.

Maroc Vs Égypte : une confrontation pour l’histoire

Ce duel marque un retour en phase finale d’une confrontation entre ces deux nations après 20 ans d’absence. En 2005, leur affrontement s’était soldé par un match nul spectaculaire de 2 buts partout en phase de groupes. Au fil des décennies, l’histoire a façonné ces deux sélections. Le Maroc, en quête d’un nouvel exploit, n’a disputé qu’une seule finale, en 1997, année de son sacre historique. Depuis, la nation chérifienne rêve de renouer avec les sommets africains.

De leur côté, les jeunes Égyptiens ont souvent brillé dans cette compétition, mais leur dernier succès remonte à 2013, lors de leur quatrième sacre continental. Depuis, une décennie s’est écoulée sans qu’ils ne retrouvent la dernière marche. Ce rendez-vous face au Maroc représente donc une occasion idéale pour les Pharaons de réécrire leur histoire et de montrer qu’ils restent des géants du football africain. Le vainqueur de ce choc nord-africain prendra une option sérieuse sur le titre et affrontera en finale celui qui émergera du duel entre le Nigeria et l’Afrique du Sud.

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