Quels sont les prochains adversaires du Cameroun ?

À moins de 40 jours de la trêve internationale de juin 2025, l’incertitude plane autour des Lions Indomptables. Aucun adversaire n’est confirmé pour les matchs amicaux, et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) reste muette.

Cette situation plonge le sélectionneur Marc Brys et les supporters dans l’embarras. Ce silence, dans un contexte de tensions administratives, fragilise l’image du football camerounais et suscite des interrogations sur la gouvernance de la sélection.

Marc Brys a pourtant fait sa partition

Nommé sélectionneur en 2024, le Belge a pourtant agi avec diligence. Selon des sources proches de l’équipe, le technicien belge a soumis à la Fecafoot une liste ambitieuse d’adversaires européens pour des amicaux de prestige : la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Angleterre et la Grèce. Ces nations, parmi les meilleures au monde, offriraient aux Lions une préparation idéale avant les échéances cruciales, comme les qualifications pour la Coupe du monde 2026. Mais la Fédération, dirigée par Samuel Eto’o, n’aurait fourni aucune réponse, laissant Brys dans l’attente.

Ce blocage s’inscrit dans un climat délétère entre la Fecafoot et le ministère des Sports. Les tensions, exacerbées par des luttes de pouvoir, ont atteint un point critique : Eto’o, président de la Fédération, est désormais interdit d’accès aux vestiaires des Lions, un symbole de la fracture au sommet. Ce chaos administratif paralyse l’organisation des amicaux, pourtant essentiels pour redonner du lustre à une sélection en quête de stabilité après des performances en dents de scie.

Les grincements de dents contre la FECAFOOT

Sur les réseaux sociaux, les critiques pleuvent. Georges Ewodo, figure médiatique, interpelle le ministère : « Trouvez des adversaires, négociez les matchs, agissez ! » D’autres, comme André Arnaud Beba, remettent en question l’utilité même de ces rencontres, pointant leur coût élevé : « Le football n’est pas la seule priorité pour dépenser des millions. »

L’absence d’adversaires confirmés à un mois de la trêve est un camouflet pour les supporters, qui rêvent de voir les Lions défier des cadors européens. Derrière ce fiasco, une question cruciale se pose : qui décide ?

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