
Chouaib Bellaarouch, le gardien qui a illuminé la CAN U17
Le rideau est tombé sur l’édition 2025 de la CAN U17 qui a offert au sol marocain, de vibrants moments d’émotions footballistiques. Les Lionceaux de l’Atlas ont brillé et ont dominé le continent grâce à un dernier rempart qui s’est démarqué tout au long de la compétition. À seulement 17 ans, Chouaib Bellaarouch s’est imposé comme l’un des plus grands talents du football africain. Ce samedi, le Maroc a décroché son premier titre continental en catégorie U17 où Bellaarouch a été l’un des principaux artisans. Son sang-froid, son anticipation et sa présence rassurante ont permis aux Lionceaux de l’Atlas de tenir tête au Mali en finale.
L’ascension d’un talent formé à l’Académie Mohammed VI
Véritable muraille tout au long du tournoi, Bellaarouch a affiché une constance impressionnante, ne concédant qu’un seul but en six rencontres. Sa performance en finale a été une vraie démonstration de maturité, prouvant ainsi que son jeune âge n’est pas un frein pour l’étoffe des grands gardiens. Pur produit de l’Académie Mohammed VI, centre de formation réputé pour façonner les élites du football marocain, Bellaarouch a su exploiter pleinement son apprentissage. Il s’est distingué par son aise jeu au pied, sa lecture des trajectoires, ainsi que sa capacité à rassurer sa défense, dirigeant son arrière-garde avec une autorité rarement constatée à cet âge.
Depuis le début du tournoi, il a enchaîné les performances d’une solidité remarquable, maintenant sa cage inviolée face à l’Ouganda, la Zambie, la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et le Mali. Contre l’Afrique du Sud en quart de finale, il n’a cédé qu’une seule fois dans une victoire maîtrisée par 3 buts à 1. En demi-finale contre la Côte d’Ivoire, il a été impérial dans une rencontre fermée, où chaque intervention était cruciale.
Une consécration digne des plus grands
Si l’histoire du football marocain a déjà vu émerger de grands gardiens par le passé, Bellaarouch semble marcher dans les pas de ses prédécesseurs, avec en tête, Yassine Bounou en référence à une performance stratosphérique face à la Roja lors du Mondial 2022. Pendant l’épreuve fatidique des tirs au but, alors que Ilies Belmokhtar et Abdellah Ouazzane avaient raté leur exercice, le jeune Chouaib a su transformer un moment de tension en apothéose. En réalisant deux arrêts importants, il a prouvé qu’il est déjà prêt pour répondre présent lors des grands rendez-vous.
Issu d’une lignée de gardiens, il suit les pas de son frère aîné Alaa Bellaarouch qui évolue avec la sélection U23. Le lionceau de l’Atlas excelle dans un jeu impeccable balle au pied, d’une réactivité hors pair et d’un sens du placement impressionnant et incarne donc l’avenir du football marocain. Le Maroc peut être fier puisque son dernier rempart n’est pas seulement un champion, il est déjà une référence à son âge.