
Le verdict est tombé pour Regragui à la tête des Lions de l’Atlas
La perfection n’existe pas au football et les Marocains viennent de le démontrer au lendemain du stage international de la sélection. Les lions de l’Atlas sortent d’une phase qualificative au Mondial 2026 sans la moindre faute au résultat. Malgré cette brillante performance sur le plan continental, le Maroc subit de sévères critiques sur la qualité et le niveau de jeu proposés par les joueurs. Dans cette horde de remontrances, le sélectionneur national Walid Regragui est pointé du doigt.
Le Maroc étincelant mais blâmé
Ce mois de Mars, le Maroc a traversé la phase de qualification à la coupe du monde de 2026 pour le compte des 5ème et 6eme journées. Sortis de cette fenêtre internationale avec un sans faute, soit deux victoires en deux matchs, les Lions de l’Atlas se voient confronter à de forts coups de dents. Les supporters marocains et les analystes du pays censurent un déficit de spectacles, de beaux jeux et jugent les victoires hachées face à des adversaires d’un niveau relativement bas. En signant deux succès importants pour se rapprocher du Mondial en Amérique du Nord, le sélectionneur marocain est condamné pour un type de jeu trop pragmatique, dépourvu de folies. En vrai, les fans du royaume chérifien s’attendaient à un jeu plus fluide au vu de d’un effectif de standing mondial. Dans l’espoir de scores fleuves et des matchs à sens unique en croisant des adversaires d’un rang de la Tanzanie.
Les Marocains, encore bloqués sur les déceptions passées de l’équipe nationale attendent encore des preuves au plan continental. Sachant que le Maroc sort d’une CAN décevante en Côte d’Ivoire, la fenêtre internationale a été couronnée par une victoire in extremis contre le Niger (2-1) et une autre sans véritables contenus face à la Tanzanie (2-0). Cet ensemble de résultats laissent les supporters sur leur faim, source de plusieurs coups de gueules à l’endroit de l’ancien coach du Wydad AC. Quoi que le technicien de 49 ans utilise la solidité de son groupe comme alibi pour défendre le bilan, le peuple s’impatiente. Le Maroc ne s’arrête pas d’avancer vers l’atteinte de ses objectifs, un match après l’autre.
Lekjaa tranche et réitère sa confiance
Considérée comme la sélection la plus complexe à gérer, le Maroc ne cesse de faire monter la pression sur son sélectionneur. En plus des complexités liées aux joueurs, Regragui doit supporter l’effervescence d’un pays mécontent. Dans cette situation peu confortable, le sélectionneur peut tout de même miser sur le soutien sans faille du président de la fédération royale du Maroc. Ainsi, Fouzi Lekjaa n’a pas hésiter à apporter de la force à son sélectionneur pour traverser les tempêtes actuelles. Le marocain a adressé un message de soutien assez fort au sélectionneur et à l’ensemble du groupe de joueurs. Il croit pleinement au travail effectué en prenant le soin de preciser son satisfacit vis-à-vis de la quasi-qualification des Lions de l’Atlas au Mondial 2026.