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Entre soutien de Biya et gestion controversée de Samuel Eto’o.
Entre Biya et Eto’o, qui aime le football camerounais ?
Le 10 février 2025, lors de son discours à la veille de la fête de la jeunesse (11 février), le président Paul Biya a félicité chaleureusement les Lions Indomptables du Cameroun après leur brillante qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Maroc. Dans un message plein d’enthousiasme, il a salué l’effort collectif des joueurs et de leur staff, et leur a demandé de poursuivre cette dynamique positive. Ce geste de reconnaissance n’a pas seulement été un encouragement pour l’équipe, mais un signe fort de soutien à une équipe nationale qui a su se relever après des épreuves difficiles. En s’adressant aux Lions Indomptables, le premier sportif du « Continent Camerounais » a montré l’importance de l’unité et du travail en équipe, des valeurs essentielles pour l’avenir du football camerounais qui a perdu sa grandeur d’antan. Toutefois, ce geste de la part du nonagénaire a révélé un contraste frappant : l’absence de félicitations de la part du président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, aux Lions Indomptables après leur qualification, qui est resté silencieux jusqu’à présent, suscitant ainsi l’indignation. Face à cette gestion chaotique et à l’attitude de son président, Paul Biya a su montrer un leadership déterminé, affirmant publiquement son soutien à l’équipe. Il envoie ainsi un message clair : le football camerounais appartient à tous les Camerounais, et non à un seul homme. Cette action redonne espoir à un peuple qui, malgré le désordre à la FECAFOOT, aspire à voir ses Lions briller de nouveau sur la scène internationale.
Le Silence de Samuel Eto’o : Une attitude incompréhensible et inacceptable
Le silence de Samuel Eto’o face à la qualification des Lions Indomptables pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 a choqué les supporters et les observateurs du football camerounais. Après des résultats impressionnants, où l’équipe a enchaîné cinq victoires et trois matchs nuls en huit matchs depuis les mauvaises performances à la CAN en Côte d’Ivoire, Eto’o, en tant que président de la FECAFOOT, aurait dû être le premier à célébrer cet exploit. Au lieu de cela, il a choisi de détourner le regard, ignorant délibérément l’effort remarquable de l’équipe. Ce silence est d’autant plus incompréhensible que, dans son rôle, il est censé soutenir et encourager les joueurs, qui ont fait preuve de résilience et d’abnégation. À la place, Samuel Eto’o a pris le temps de féliciter d’autres équipes, en omettant de saluer les résultats des Lions Indomptables. Cette attitude est la preuve d’un manque de cohérence dans son rôle de dirigeant et soulève des questions sur ses véritables priorités. Depuis son arrivée à la tête de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, qui a promis redonner au football camerounais ses belles lettres de noblesse sur le continent africain, a multiplié les décisions controversées et les conflits internes, notamment avec les autorités sportives. Ignorer un tel exploit, c’est non seulement négliger l’équipe, mais aussi mépriser l’effort et la passion d’un peuple qui soutient ardemment son équipe nationale.
La gestion chaotique de la FECAFOOT : Un frein au développement du football camerounais
La gestion de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT est marquée actuellement par des séries de décisions qui mettent en péril le football camerounais. L’un des exemples les plus frappants a été sa rupture unilatérale des contrats importants, notamment avec le Coq Sportif, une entreprise clé dans le financement du sport. Cette attitude a créé une instabilité qui a nui à la réputation de la fédération et à ses relations avec les partenaires. En plus de cela, des décisions douteuses concernant la gestion des ressources humaines au sein de la FECAFOOT ont aggravé la situation. L’éviction de certains membres du staff technique, comme l’assistant de l’entraîneur Joachim Mununga, a également semé la discorde au sein de l’équipe. De plus, les conflits avec le ministère des Sports et le SYNAFOC (Syndicat National des Footballeurs Camerounais) ont exacerbé un climat de méfiance et de désorganisation. Ces problèmes internes ont gravement impacté l’efficacité de la fédération et la préparation de l’équipe nationale. À un moment où le football camerounais avait besoin de stabilité pour rebondir, Samuel Eto’o a plutôt contribué à créer un climat de division.