
Vita Club et DCMP tombent, les cartes sont rebattues
L’AS Vita Club et le DCMP sont désormais hors course de la 59ᵉ édition de la Coupe du Congo. Les deux poids lourds du football congolais ont été éliminés dès le deuxième tour préliminaire de la compétition disputée à Kinshasa. L’AS VClub, champion en titre, a été surpris par l’OC Les Élite du Congo, qui s’est imposé aux tirs au but (1-1, 7-6 TAB) au stade Tata Raphaël. Le club kinois misait sur cette compétition pour sauver une mauvaise saison en championnat, mais ses ambitions s’arrêtent brutalement. La tension autour de l’élimination s’est matérialisée par une agression de l’entraîneur par certains supporters, un incident grave, condamné dans les milieux sportifs.
De son côté, le Daring Clun Motema Pembe a connu un sort similaire face au FC MK Etanchéité. Après un match équilibré et une égalité au score (1-1), les Immaculés se sont inclinés aux tirs au but (4-1), et quittent la compétition sur une nouvelle déception. Cette élimination survient seulement une semaine après celle du FC Renaissance, également battu par MK. Le gardien Enock Tshiteya a été l’un des artisans de cette qualification, avec plusieurs arrêts décisifs lors de la séance fatidique. Le DCMP n’a désormais plus que la Linafoot pour espérer décrocher une place en compétitions africaines, une tâche qui s’annonce difficile au vu du calendrier, notamment avec un déplacement imminent à Lubumbashi pour affronter le TP Mazembe.
Ces résultats redessinent totalement la suite de la Coupe du Congo. Vita Club et DCMP éliminés, seuls quatre clubs issus de la Ligue 1 sont encore en lice pour les quarts de finale : Maniema Union, Les Aigles du Congo, AS Simba et l’AS Tanganyika. Ces formations doivent désormais composer avec un tableau ouvert, où les outsiders ont déjà montré qu’ils pouvaient faire tomber les favoris. Le scénario actuel reflète une compétition plus disputée que prévu, où les statuts ne suffisent plus pour aller au bout.
Le tournoi s’annonce donc particulièrement indécis. Si la sortie prématurée de deux des plus grandes formations du pays surprend, elle met aussi en lumière la montée en puissance d’équipes moins médiatisées, mais de plus en plus compétitives. La Coupe du Congo devient ainsi le théâtre d’une redistribution des forces, avec des enjeux accrus pour les clubs encore en lice, bien décidés à saisir leur chance jusqu’au bout.