l’utilisation des lasers lors du Maroc-Comores dénoncée
Le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, disputé le 21 décembre au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat, a été marqué par un incident regrettable. Malgré une victoire convaincante du Maroc face aux Comores (2-0), l’utilisation de pointeurs lasers par certains supporters marocains a été largement dénoncée, ternissant légèrement la fête du football africain.
Un comportement qui nuit au fair-play
Dès la première mi-temps, l’arbitre congolais Jean-Jacques Ndala, expérimenté et habitué aux grandes compétitions africaines, a été ciblé par des lasers verts provenant des tribunes. Ces faisceaux lumineux ont également visé plusieurs joueurs comoriens lors des offensives marocaines dans leur camp. L’incident a provoqué des interruptions de jeu, notamment lors des consultations VAR, en particulier sur le penalty obtenu par Brahim Díaz.
La journaliste Édith Brou a réagi sur les réseaux : « Cette affaire de lasers dans les yeux là… Pfff. CAN 2025 Match D’ouverture ». De nombreux internautes ont rappelé que ces objets sont strictement interdits dans les stades, soulignant un manque de respect pour le fair-play.
Une interdiction claire de la CAF, pourtant contournée
Quelques jours avant le coup d’envoi du tournoi, la Confédération Africaine de Football (CAF), en collaboration avec le Comité Local d’Organisation, avait publié une liste détaillée des objets prohibés dans toutes les enceintes de la CAN 2025. Les pointeurs lasers figuraient explicitement parmi eux, en raison d’incidents répétés dans le football africain où ils servent à déconcentrer les joueurs, surtout les gardiens, lors des moments clés.
Des faisceaux verts ont été aperçus tout au long de la rencontre, visant les acteurs sur la pelouse malgré cette mesure stricte. Ce comportement nuit à l’image du tournoi et au spectacle, alors que la CAF insiste depuis longtemps sur la nécessité de préserver le fair-play.
Le Maroc lance idéalement sa CAN malgré tout
Sur le plan sportif, les Lions de l’Atlas ont parfaitement négocié leur entrée. Tenus en échec à la pause (avec un penalty raté par Soufiane Rahimi), ils ont accéléré en seconde période. Brahim Díaz a ouvert le score sur penalty à la 55e minute, avant qu’Ayoub El Kaabi ne scelle la victoire d’un retourné acrobatique spectaculaire, déjà candidat au plus beau but de la compétition.
Romain Saïss a quitté le terrain en larmes dès la 18e minute, touché et laissant un doute sur sa suite dans le tournoi. Mais globalement, Walid Regragui peut être satisfait : son équipe prend les trois points et lance idéalement sa quête d’un sacre à domicile.
