Troost-Ekong incarne l’ambition des Super Eagles en quête de sacre
À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, William Troost-Ekong apparaît comme le pilier d’un Nigeria revanchard. Le capitaine des Super Eagles, désormais basé en Arabie Saoudite, affirme que son équipe a mûri depuis la finale perdue face à la Côte d’Ivoire. « Nous avons appris de la douleur, maintenant nous sommes prêts », confie-t-il.
Une équipe transformée par l’échec
Troost-Ekong estime que cette défaite a marqué un tournant. Certains joueurs disputaient alors leur première grande finale et cette expérience, selon lui, a renforcé la cohésion du groupe. « Cette fois, nous resterons plus calmes pour mieux jouer notre football », assure-t-il, soulignant l’importance de la lucidité dans les moments clés. Le capitaine insiste que le talent seul ne suffit pas pour soulever le trophée. Il évoque la nécessité de cœur, de cohésion et de constance, citant l’exemple de la Côte d’Ivoire, dont la résilience avait été décisive. Pour lui, la CAN se gagne en phases où il faut grandir pendant le groupe, puis aborder chaque match à élimination directe avec calme.
Pas de statut de favori, mais une foi intacte
Interrogé sur l’étiquette de favori, Troost-Ekong tempère : « C’est exagéré ». Il reconnaît la qualité de l’effectif nigérian mais rappelle que le Maroc, pays hôte et la Côte d’Ivoire, tenante du titre, seront redoutables. « On ne gagne pas un tournoi avec des étiquettes et nous ne serons pas complaisants. La CAN est difficile, et de fortes équipes peuvent émerger de n’importe où », tranche-t-il, insistant que la CAN est une compétition imprévisible où chaque nation peut surprendre. Le groupe du Nigeria, composé de la Tunisie, de l’Ouganda et de la Tanzanie, n’est pas pris à la légère. Troost-Ekong rappelle que la Tunisie avait éliminé les Super Eagles en 2021 et que les deux autres adversaires sont coriaces. L’objectif est clair : terminer en tête pour aborder les huitièmes dans les meilleures conditions : « Nous voulons la première place pour faciliter le prochain tour, mais personne dans notre camp ne pense que ce groupe est facile. »
Une CAN à part portée par l’énergie du continent
Pour Troost-Ekong, la CAN est bien plus qu’un tournoi. « C’est la plus belle compétition du monde », affirme-t-il, évoquant les couleurs, les supporters et l’énergie unique du continent africain. Il décrit une ambiance familiale dans le vestiaire où Samuel Chukwueze joue souvent le rôle de DJ et où Victor Boniface et Stanley Nwabali assurent l’animation comique. Enfin, le capitaine adresse un message fort aux supporters : « Quand tout le Nigeria, plus de 250 millions, se tient derrière vous, c’est notre force ». Il les appelle à maintenir leur soutien pour les barrages et la CAN, espérant conclure le tournoi avec un titre qui couronnerait une génération exceptionnelle.