le gouvernement veut tourner la page Wallace Karia

À quelques semaines d’un rendez-vous continental majeur, le football tanzanien traverse une crise silencieuse mais profonde. Le président en exercice, Wallace Karia, serait la cible de pressions directes émanant des plus hautes sphères du pouvoir. Selon plusieurs sources concordantes, un appel officiel à sa démission aurait déjà été lancé, ce qui alimente un climat de tension. À l’approche du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) que la Tanzanie co-organise du 2 au 30 août avec le Kenya et l’Ouganda, cette situation bouleverse l’opinion. Derrière cette agitation se cache un jeu d’influence aux enjeux économiques énormes. Un sponsor majeur, proche du gouvernement, préparerait discrètement le lancement d’une plateforme de télévision payante, avec l’ambition de récupérer les droits de diffusion détenus jusqu’ici par Azam TV, soutien historique de l’actuelle présidence de la TFF.

Le bras de fer prend racine dans un conflit d’intérêts que d’aucuns jugent désormais flagrant. Alors que le nouveau média, soutenu par un lobbying intense, tente de s’imposer sur le marché du sport en Tanzanie, la présence de Wallace Karia à la tête de la TFF représente un obstacle. Sous sa direction, les droits de diffusion sont restés fidèles à Azam TV, acteur établi mais aujourd’hui menacé. Pour les instigateurs de ce changement forcé, il devient urgent de renverser l’ordre en place. Ce qui semblait une simple affaire administrative se transforme en bataille d’influence, où le football devient l’arène d’un affrontement politico-économique. Les jours à venir permettront de voir clair dans la situation. Pour l’instant la Fédération tente de résister à une pression de plus en plus difficile à contenir.

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