
Quand Stéphane Sessegnon a dit oui au PSG
Stéphane Sessegnon a été l’un des premiers grands créateurs de jeu du PSG des années 2000, avant que le club n’entre dans une nouvelle dimension. Dans un récent entretien, l’ancien capitaine des Guépards est revenu sur les coulisses de son arrivée à Paris. Un feuilleton plein de rebondissements, entre promesses, revirements et appels décisifs.
Avant que le PSG ne devienne un géant européen, un autre numéro 10 illuminait le Parc des Princes : Stéphane Sessegnon. Entre 2008 et 2011, l’international béninois a porté les couleurs du club avec panache, à une époque où Paris luttait plus souvent pour le maintien que pour les titres. Revenu sur ce passage marquant dans un podcast, Sessegnon a dévoilé les dessous d’un transfert pas comme les autres.
L’appel qui change tout
Alors qu’il évolue au Mans et réalise une saison aboutie, Sessegnon reçoit un appel inattendu. Son agent l’informe de l’intérêt du PSG. Puis, quelques jours plus tard, c’est Paul Le Guen en personne qui le contacte. Le message est clair : « Si on se maintient, je te signe. » À quatre journées de la fin, le sort de Sessegnon est déjà lié à celui du PSG. Une promesse qui le touche et le fait rêver, même si l’Angleterre reste dans un coin de sa tête.
Le Mans tente de le retenir, mais tout s’effondre
À la fin de la saison, Le Mans veut verrouiller son meneur de jeu. Rudi Garcia, alors entraîneur, propose à Sessegnon le brassard de capitaine et une revalorisation de contrat. L’international béninois accepte. Mais deux jours plus tard, tout s’écroule : Garcia signe à Lille. Une volte-face qui change la donne. Le contact avec le PSG reprend immédiatement, et cette fois, rien ne viendra freiner son départ.
Trois saisons intenses, entre coupes et coups d’éclat
Sessegnon débarque à Paris en 2008. Il dispute 105 matchs, inscrit 10 buts, remporte la Coupe de France en 2010 et régale les supporters par ses dribbles et sa vista. Si l’époque est encore loin des fastes de l’ère qatarie, son passage reste comme celui d’un joueur créatif, engagé et spectaculaire. Le 14 juillet 2010, face au Sporting, alors que Nenê fait ses débuts, Sessegnon offre un dribble mémorable… conclue par un coup de sifflet injuste. Un symbole de son style : imprévisible et brillant, même dans l’adversité.