Seko Fofana reconnaissant envers Gasset malgré tout !

La Côte d’Ivoire s’est qualifiée mercredi pour la finale de la 35e Coupe d’Afrique des Nations en battant la République démocratique du Congo (1-0) à l’issu d’une prestation très aboutie. Rien ne lui prédisait ce sort après une phase de groupes cahoteuse , où les Eléphants ont fini parmi les meilleurs troisièmes. Les huitièmes et quarts de finale où la sélection d’Emerse Faé a pris l’intérim de Gasset remercié pour insuffisance de résultat, ce sont déroulés dans des conditions dantesques. Chaque fois au bord du gouffre, les Éléphants ont trouvé les ressources nécessaires pour se tirer d’affaires. Après un tel parcours, l’ex-milieu lensois, Seko Fofana (28 ans, 18 sélections et 6 buts) a observé : »C’est énormément d’émotion parce que, quand on repense à tout notre parcours, cela a été difficile. Aujourd’hui, d’avoir gagné sans avoir eu les mêmes épreuves que lors des autres matchs, c’est une fierté. On a aussi retrouvé notre feeling avec les supporters et on espère que tout le monde va pouvoir profiter. (…) On sent que l’équipe a montré encore une fois un nouveau visage avec de la solidité et des vraies valeurs retrouvées« . L‘actuel sociétaire d’ Al-Ettifaq face à presse en zone mixte a évoqué le cas Jean-Louis Gasset: « On a énormément de reconnaissance par rapport à ce que Jean-Louis Gasset a pu faire avec le groupe. Je pense qu’on est dans la continuité de son travail. Le groupe, c’est lui qui l’a sélectionné. Peut-être qu’il fallait passer par cette épreuve pour donner un déclic à cette équipe, mais je pense honnêtement que s’il avait été là, ça aurait été la même chose aussi. On a une grosse pensée pour lui et je sais qu’il a une grosse pensée pour nous. Les au revoir ont été difficiles, avec énormément d’émotion, des pleurs et aussi énormément de paroles. On savait qu’on devait le faire aussi pour lui. Je pense qu’il participe aussi à cette victoire« . En effet, c’est une grande première à Gasset comme sélectionneur national et surtout en Afrique avec les spécificités de ce continent que des managers comme Claude Leroy ou Hervé Renard sont arrivés à dompter pas sans difficultés.

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