Entre regrets et colère, Tom Saintfiet pointe du doigt la FIFA
Le Mali a manqué son entrée en lice à la Coupe d’Afrique Nations Maroc 2025. Ce lundi après-midi à Casablanca, les Aigles ont été rejoints dans les ultimes minutes par la Zambie, un scénario cruel qui laisse un goût amer à une sélection déjà fragilisée par les absences de plusieurs cadres.
Un match qui échappe dans les arrêts de jeu
Quart de finaliste de la précédente édition, le Mali était attendu pour confirmer son statut. Après une campagne de qualification au Mondial 2026 décevante, les supporters espéraient un signal fort. Pendant une heure, l’équipe de Tom Saintfiet a semblé répondre présent. Le but de Lassine Sinayoko à la 61ème minute avait récompensé une nette domination malienne. Mais la Zambie, accrocheuse, a arraché l’égalisation grâce à son inoxydable attaquant Patson Daka. Un coup de massue pour les Aigles, qui voyaient déjà les trois points leur tendre les bras.
Le coup de gueule de Tom Saintfiet à la FIFA
Ce revers symbolique s’explique aussi par les forfaits de quelques joueurs majeurs. Le capitaine Hamari Traoré, le défenseur central Sikou Niakaté et le milieu Yves Bissouma manquaient tous à l’appel. Des absences qui ont fragilisé l’équilibre de l’équipe et nourrissent la colère du sélectionneur.
Face aux médias, Tom Saintfiet n’a pas mâché ses mots. “Merci à la FIFA qui décide de libérer les joueurs juste avant la CAN”, a-t-il lancé avec ironie. Le technicien belge reproche à l’instance d’avoir autorisé les clubs à retenir leurs internationaux jusqu’à une date tardive. En somme, des joueurs sont arrivés épuisés, parfois blessés, comme Hamari Traoré et Sikou Niakaté, dont la présence contre le Maroc reste incertaine. ‘’ J’ai deux de mes meilleurs joueurs, Hamari Traoré et Sikou Niakaté qui se sont blessés lors du dernier match du championnat et que je ne suis pas sûr d’avoir au deuxième match ‘’, précise le sélectionneur malien.
Une frustration partagée
Au-delà du Mali, la sortie de Saintfiet résonne comme un cri d’alarme pour plusieurs sélections africaines. La décision de la FIFA, jugée défavorable aux équipes nationales, risque de peser sur la qualité du tournoi. Ce nul inaugural complique la tâche des Aigles, qui devront vite réagir. Vendredi, ils affronteront le Maroc, vainqueur des Comores lors du match d’ouverture. Une rencontre déjà décisive pour les Maliens, condamnés à l’exploit face à l’un des favoris du tournoi.
