Walid Regragui sera bien présent face à l’Afrique du sud !
Le Maroc affronte ce mardi 30 janvier l’Afrique du sud dans le dernier 8e de finale de la CAN 2023. A priori, le sélectionneur des Lions de l’Atlas ne devrait pas être présent sur le banc. Et pour cause, 4 matchs de suspension dont deux fermes. Mais aux derniers nouvelles, Walid Regragui sera bien sur le banc du Maroc pour le huitième de finale . Après les altercations qui ont suivi le match contre la RD Congo (1-1), Regragui a été entendu par la Commission d’appel de la Confédération africaine de football (CAF). Cette Commission a décidé de lever la sanction. Une bonne nouvelle pour les Lions de l’Atlas.
A l’origine du rififi qui a eu lieu sur la pelouse, deux hommes : Walid Regragui, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, et Chancel Mbemba le capitaine de la RD Congo. L’enjeu a probablement pris le dessus le jeu. Les ardeurs étaient vives au regard des perspectives envisageables pour le tour suivant.
« Je n’ai pas aimé sa sortie car il insinue beaucoup de choses. Donc s’il a des images autres que celles que l’on voit à la télévision, qu’il les sorte, avec plaisir. (…) Avant que j’aille lui serrer la main, il nous a pris à partie, moi et mon adjoint, sur le bord de touche avant la fin du match, il nous a mal parlé. Et à la fin, malgré ça, je vais lui serrer la main pour lui dire ‘mais pourquoi tu me parles comme ça ?’. Et là, il regarde ailleurs, genre ‘je ne te serre pas la main’. Je lui ai retenu la main, ça se voit sur les images, et il a commencé à crier dans tous les sens. Je lui ai dit : ‘tu te la racontes !’. Et il me dit : ‘tu m’as traité de con !’. Il n’y a pas de souci qu’il ait entendu ça, même si je ne l’ai jamais dit, mais en parlant comme il l’a fait, il sous-entend que mes propos sont racistes, c’est malhonnête. Comme il ne parle que de religion dans son discours, qu’il soit un peu honnête avec lui-même« : avait expliqué le technicien des Lions de l’Atlas. Et de toute évidence cette version semble vraisemblable, d’autant plus plus que la suspension a été levée. De quoi réjouir le Maroc et clouer les détracteurs qui agitaient déjà le spectre du racisme.