
RDC–Madagascar : crise ouverte chez les Barea, des cadres claquent la porte..la sélection nationale au bord de l’implosion.
Primes impayées et joueurs cadres en fuite…
À quelques jours de leur match amical contre la RDC, prévu le 8 juin 2025 dans le cadre de la Journée FIFA, l’équipe nationale de Madagascar est secouée par une crise interne alarmante. Deux figures clés des Barea, Loïc Lapoussin et Marco Ilaimaharitra, ont quitté le regroupement, en raison du non-paiement de leurs primes des matchs de novembre et mars. Un départ qui jette une ombre sur la préparation de l’équipe et révèle les profondes difficultés financières que traverse la fédération malgache de football. Ce manque de considération envers les joueurs, pourtant piliers de l’équipe, fragilise l’unité du groupe à un moment stratégique. Malgré les efforts déployés sur le terrain, ces problèmes extra-sportifs continuent de hanter les sélections africaines, sapant leur crédibilité et leur cohésion. Les supporters, eux, assistent impuissants à un spectacle désolant, où les engagements pris envers les joueurs semblent relégués au second plan face aux réalités économiques.
Un boycott en gestation et une image africaine ternie
La situation pourrait encore empirer. En plus des deux départs déjà actés, Hakim Abdallah et Caddy Warren ne se sont même pas présentés au rassemblement. Et d’autres joueurs envisagent de les imiter, ce qui alimente les rumeurs d’un possible boycott généralisé. Ce climat délétère compromet sérieusement la stabilité de l’équipe et ses performances sportives, alors qu’elle s’apprête à affronter une solide formation congolaise. Cette crise interpelle non seulement les autorités sportives malgaches, mais plus largement les dirigeants du football africain. Pourquoi ces situations se répètent-elles toujours à la veille des compétitions ou des matchs ? Où sont les garanties et la planification financière promises aux athlètes ? Ces dérapages ternissent l’image de tout un continent, pourtant en progrès dans d’autres domaines. « Malgré toutes les avancées dans d’autres domaines, sur le plan financier les fédérations peinent toujours à tenir leur promesse aux joueurs, ce qui est déplorable », peut-on constater en tant qu’observateur du football africain. L’Afrique mérite mieux, et ses joueurs encore plus.