Pape Thiaw attaque les organisateurs après Brésil 2-0
Le sélectionneur des Lions de la Téranga, Pape Thiaw, n’a pas mâché ses mots après la défaite 2-0 face au Brésil en amical.
Au-delà du résultat, c’est le traitement réservé à son équipe par les organisateurs qui a déclenché un coup de gueule retentissant. « Ils ne nous ont pas respectés ! » : un coup de gueule qui résonne au-delà du terrain.
Un protocole bafoué à la veille du match
Tout part d’une règle annoncée clairement : aucune des deux équipes ne s’entraîne sur la pelouse du stade la veille de la rencontre. Pourtant, le Brésil a bel et bien foulé le terrain, tandis que le Sénégal en a été privé. 4
Pape Thiaw l’a dénoncé en conférence de presse : « Ils avaient dit que les deux équipes n’avaient pas le droit de s’entraîner sur la pelouse à la veille du match… mais le Brésil s’est entraîné sur le terrain et nous non. » Un privilège accordé aux Auriverde qui a ulcéré le technicien sénégalais.
« Un manque de respect » assumé Thiaw insiste : ce n’est pas une excuse pour la défaite. « C’est un cri de cœur, et je ne le mets pas sur le compte de la défaite », précise-t-il. Mais pour lui, l’incident est grave. « C’est un manque de respect, et c’est quelque chose que je voulais vraiment souligner. »
Un sentiment d’injustice palpable, surtout face à une sélection brésilienne dirigée par Carlo Ancelotti, qui a su profiter de tous les avantages.
Félicitations malgré la colère
Malgré la frustration, Thiaw garde la tête froide sur le plan sportif. Il rend hommage à l’adversaire : « N’empêche, il faut féliciter le Brésil qui a fait un bon match et remporté ses duels. » Une victoire 2-0 logique, construite sur la maîtrise et l’efficacité. Mais pour le Sénégal, ce revers laisse un goût amer, amplifié par ce sentiment d’inégalité en coulisses.
Ce coup de gueule de Thiaw dépasse le simple incident. Il fait écho à un problème récurrent dans les amicaux de prestige : le respect des équipes africaines face aux géants mondiaux. Le Sénégal, vice-champion d’Afrique, mérite-t-il un traitement de second rang ? Thiaw pose la question sans détour.
