Match truqué, pénaltys offerts : Didier Ovono met à nu une face sombre du football africain.

Une sortie médiatique choc qui secoue le football africain

Invité sur le plateau de l’émission « La Consultation Sportive« , l’ancien gardien de but international gabonais, Didier Ovono, a fait des révélations bouleversantes qui jettent une ombre sur l’intégrité du football africain. À 42 ans et fort de 104 sélections avec les Panthères du Gabon, il n’a pas hésité à revenir sur un épisode particulièrement troublant : un match truqué entre le Gabon et le Burkina Faso. Ces propos risquent de créer une onde de choc durable dans l’opinion publique sportive. Alors que la Confédération africaine de football (CAF) multiplie les efforts pour rendre le jeu plus équitable pour tous, cette confession brutale relance le débat sur l’arbitrage et l’impartialité dans certaines rencontres sur le continent. L’image d’un football africain juste, transparent et porteur d’espoir pour la jeunesse est sérieusement écornée par cette révélation inattendue.

« Nous on triche » : les propos sans filtre de Didier Ovono

Didier Ovono n’a pas mâché ses mots lors d’un témoignage troublant, sans détour ni langue de bois. Revenant sur une fameuse rencontre Gabon – Burkina Faso, il déclare devant les caméras :
« On fait Gabon-Burkina, vous savez l’Afrique c’est l’Afrique. Nous on triche. L’arbitre siffle pour nous, arbitrage maison et on les bat (2-0). »
Cette phrase, lourde de sens, est une accusation directe envers un système défaillant où certaines équipes bénéficieraient d’un arbitrage favorable, au mépris des règles sportives. Il va plus loin encore, assumant son rôle de témoin privilégié : « J’étais le capitaine et l’arbitre nous avait donné des consignes. Il dit moi je ne peux pas aller marquer pour vous… mais il a sifflé deux (2) pénaltys. »
Ces mots, prononcés avec franchise, révèlent une pratique qui ne devrait exister dans aucune compétition officielle, au risque de détruire la crédibilité des dirigeants des instances de football africain et du sport en général.

Une vérité qui dérange et relance le combat pour l’éthique

Ce témoignage de Didier Ovono est une réalité amère que beaucoup soupçonnaient sans pouvoir la prouver : sur le continent africain, l’arbitrage serait parfois instrumentalisé pour favoriser certaines équipes, souvent hôtes ou puissantes. Malgré les multiples efforts de la CAF pour assainir les pratiques et restaurer une justice sportive équitable, cette sortie publique remet tout en question. Ce n’est pas seulement une affaire de sport : c’est une affaire d’éthique, de dignité et de respect pour les valeurs du jeu. Cette révélation risque de faire « couler assez d’encre désormais », comme l’a prédit l’ancien gardien lui-même. Elle appelle à une introspection profonde au sein des instances sportives africaines. Pour que le football africain grandisse, il doit impérativement rompre avec ces pratiques honteuses et miser sur la transparence, la rigueur et le mérite. Car sans cela, aucun trophée ne pourra jamais vraiment briller.

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