Une qualification pour 2026 en ligne de mire

Le Maroc a un pied au Mondial. En tête du Groupe E des qualifications africaines avec trois victoires en autant de matchs, les Lions de l’Atlas déroulent et impressionnent. Défense de fer, attaque de feu, effectif bourré de talent… tout porte à croire que Walid Regragui et ses hommes se dirigent à toute vitesse vers la Coupe du Monde 2026.

Un rouleau compresseur en marche

Dix matchs sans défaite, neuf victoires et une attaque qui tourne à plein régime : le Maroc avance sans se retourner. Depuis leur élimination en huitièmes de finale de la CAN 2023, les Lions de l’Atlas ont retrouvé leur niveau de la Coupe du Monde 2022 et enchaînent les performances de haut vol. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : huit victoires consécutives en match officiel, une efficacité offensive redoutable (au moins quatre buts inscrits dans six des sept derniers matchs) et une solidité défensive symbolisée par un Yassine Bounou toujours impérial.

Walid Regragui a su maintenir une dynamique gagnante et donner un nouvel élan à une équipe qui carbure au talent brut. Mais ce n’est pas suffisant. « Ce qui m’intéresse, ce sont les matches contre le Niger et la Tanzanie, et garantir notre qualification pour la Coupe du Monde« , a lâché le sélectionneur, histoire de rappeler que rien n’est encore acquis.

Brahim Díaz, le facteur X

Depuis son arrivée en sélection en mars 2024, Brahim Díaz a transformé l’attaque marocaine. Sept buts, deux passes décisives en huit matchs : le joueur du Real Madrid n’a pas mis longtemps à se faire une place. Son influence va bien au-delà des chiffres. Entre percussion, vista et efficacité, il incarne le supplément de talent dont le Maroc avait besoin pour franchir un cap.

Et en club, il brille tout autant. Son but décisif face à l’Atlético Madrid en Ligue des champions a envoyé un message fort : le gamin a le niveau des plus grands. Autant dire qu’il sera scruté lors des prochaines échéances internationales.

Des cadres au rendez-vous

Díaz n’est évidemment pas seul. Achraf Hakimi est toujours aussi tranchant avec le PSG, où il a été un homme clé dans la qualification pour les quarts de la Ligue des champions. Yassine Bounou, lui, brille avec Al Hilal, en finale de la Ligue des champions asiatique. Des leaders qui savent répondre présent dans les grands rendez-vous.

Deux matchs pour faire le break

Avant de valider leur billet pour 2026, les Marocains doivent passer deux tests : le Niger (21 mars) et la Tanzanie (25 mars), deux équipes qui ne font plus office de faire-valoir sur la scène africaine. Mais l’histoire est formelle : les Lions de l’Atlas n’ont jamais perdu contre le Niger au XXIe siècle (quatre victoires, huit buts marqués, aucun encaissé), et la Tanzanie n’a battu le Maroc qu’une seule fois, en 2013.

Si les Lions négocient bien ces deux rencontres, ils pourraient se retrouver avec 15 points au compteur et une avance confortable en tête du groupe. Un scénario rêvé avant d’attaquer la dernière ligne droite vers la Coupe du Monde.

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