
Les Maîtres du Jeu : sept génies qui ont régné sur le CHAN
Depuis sa première édition en 2009, le Championnat d’Afrique des Nations a vu émerger des artistes du ballon rond qui ont transcendé le jeu. Sept éditions, sept virtuoses, sept empreintes indélébiles laissées dans les annales du football africain. Alors que le CHAN PAMOJA 2024 débute au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, retour sur les génies qui ont marqué l’histoire du tournoi en décrochant le titre de Meilleur Joueur.
2009 – Trésor Mputu, le chef d’orchestre congolais
Le pionnier des champions. En Côte d’Ivoire, Mputu impose comme le premier, de par sa vision du jeu et son élégance sur le terrain. Meneur inspiré, il guide la RDC vers le premier sacre du CHAN avec une maîtrise qui reste la référence absolu et clairement un modèle intemporel.
2011 – Zouheir Dhaouadi, la patte magique tunisienne
Au Soudan, le meneur tunisien a fait danser les défenses. Sa patte gauche dicte le rythme, ses buts tracent la route vers le titre. Dhaouadi incarne l’art du jeu en mouvement, avec une classe qui transcende les frontières.
2014 – Ejike Uzoenyi, l’éclair venu du Nigeria
En terre Sud-africaines, Uzoenyi explose sur l’aile gauche. Plusieurs centres millimétrés et des accélérations foudroyantes ont permis au nigérian d’électriser le tournoi et s’offrir une place au Mondial. Le CHAN est donc devenu son tremplin vers les sommets.
2016 – Meshack Elia, le poison congolais
La marque est restée indélébile au Rwanda. En 2016, Meshack Elia était partout. Percutant, rapide et insaisissable, il fait plier les défenses et redonne à la RDC sa couronne. Un artiste du ballon et un vrai cauchemar pour les adversaires.
2018 – Ayoub El Kaabi, le roi marocain des records
À domicile, El Kaabi entre en scène comme un conquérant. Le bilan est hallucinant avec neuf buts, un triplé légendaire et une domination sans partage. Le CHAN 2018 est son royaume où il y a régné en maître absolu.
2020 – Soufiane Rahimi, l’élégance marocaine en action
Le Maroc récidive, porté cette fois par le virevoltant Rahimi. Avec une mixture de technique, vision et efficacité, il illumine le tournoi avec cinq buts et des passes décisives. Le CHAN 2020 lui appartient, sans contestation aucune.
2022 – Houssem Eddine Mrezigue, le métronome algérien
Pas de titre collectif, mais une reconnaissance méritée. Mrezigue orchestre le milieu algérien avec calme et précision. À domicile, il devient le cerveau des Fennecs et s’impose comme le stratège du tournoi.