
Oublié à Madrid, Brahim Diaz en péril avant la CAN 2025 ?
Brahim Diaz, meneur de jeu marocain du Real Madrid, traverse une passe difficile. Écarté une nouvelle fois par Xabi Alonso lors du derby perdu contre l’Atlético Madrid (1-0) le 28 septembre 2025, le joueur de 27 ans voit son temps de jeu s’effriter dangereusement.
À deux mois de la CAN 2025 au Maroc, où les Lions de l’Atlas comptent sur lui, ce manque de rythme inquiète.
Un rôle réduit sous Alonso
Depuis l’arrivée de Xabi Alonso, Brahim Diaz, autrefois indispensable, est relégué au statut de joker. Resté sur le banc contre l’Atlético et Levante, il est devancé par Jude Bellingham, Arda Güler et Rodrygo dans la hiérarchie. En 10 matchs cette saison, principalement comme remplaçant, il n’a signé que deux passes décisives, sans marquer. Ce temps de jeu famélique contraste avec ses performances en 2024/25. Cette mise à l’écart alimente les doutes sur son avenir à Madrid, où son contrat court jusqu’en 2027.
La situation de Diaz attire l’attention du Benfica, désormais coaché par José Mourinho. Selon e-noticies, le Special One voit en lui un élément clé pour son projet à Lisbonne, où il pourrait jouer un rôle central en 4-2-3-1. Un transfert dès janvier 2026 est évoqué, avec une valorisation estimée à 35 millions d’euros. Cette option pourrait offrir à Diaz le temps de jeu nécessaire pour retrouver son éclat, mais quitter le Real si près de la CAN serait un pari risqué.
Enjeux critiques pour le Maroc
Le Maroc, hôte de la CAN 2025 (21 décembre-18 janvier), mise sur Diaz pour briller aux côtés d’Achraf Hakimi et Yassine Bounou. Mais son manque de rythme à Madrid menace sa condition physique et son tranchant. Sa forme actuelle devrait inquiéter Walid Regragui.
Avec des matchs clés à venir en Ligue des Champions, Diaz doit convaincre Alonso pour grappiller des minutes. Sinon, un départ en janvier pourrait s’imposer, au risque de perturber sa préparation pour la CAN.
Ce suspense autour de Diaz incarne les défis des talents africains dans les grands clubs européens : briller ou partir ? Les Lions de l’Atlas et leurs fans retiennent leur souffle.