Oublié en sélection, Loïc Bessilé envoie un message fort
À 26 ans, Loïc Bessilé est capitaine l’AS Trenčín en Slovaquie, mais son plus grand motif d’orgueil ne se trouve ni en club ni en Europe. La plus grande fierté de l’international togolais est à Lomé, sur la poitrine des Éperviers, même s’il est snobé au sein de la sélection depuis la nomination de Nibombé Daré.
Le Togo avant tout
Quand on lui demande quelle est la plus grande fierté de sa carrière, la réponse fuse, directe et sans filtre. « Jouer pour l’équipe nationale, le Togo », a-t-il déclaré dans ses réponses du Tac au tac.
Formé à Toulouse et à Bordeaux, passé par la Belgique et désormais leader défensif en Slovaquie, Bessilé n’a jamais renié ses racines. Chaque fois qu’il a enfilé le maillot rouge et jaune, c’est avec le même feu sacré. Même si, depuis l’arrivée de Nibombé Daré sur le banc, les convocations se font rares, le défenseur central garde la flamme intacte et se tient prêt à répondre présent dès que le sélectionneur fera appel.
Ses souvenirs marquants
Dans cette interview, Loïc Bessilé a livré quelques pépites. Il est revenu sur quelques moments marquants de sa carrière. Il cite Hatem Ben Arfa comme le meilleur joueur avec qui il a évolué, Vinicius Junior comme l’adversaire le plus redoutable affronté, et le Matmut Atlantique comme le plus beau stade foulé. Il garde aussi un excellent souvenir de l’ambiance à Bordeaux, décrite comme « quelque chose de spécial ».
Le rêve qui anime Loïc Bessilé
Lucide sur son parcours, Bessilé n’en reste pas moins ambitieux. Son objectif ultime ?
« Remporter un trophée important, que ce soit en club ou avec la sélection. » Un titre avec les Éperviers serait évidemment le graal absolu pour celui qui porte le Togo tatoué sur le cœur.
Capitaine en club, patriote en sélection, Loïc représente cette génération de joueurs binationaux qui choisissent sans hésiter le pays de leurs parents et se battent pour le faire briller. Même quand les convocations tardent, l’amour du maillot, lui, ne prend jamais de vacances.