
Lilian Brassier toujours secoué par son départ inattendu de l’OM
L’aventure de Lilian Brassier à l’OM aura été un passage éclair et amer. Recruté l’été dernier en provenance de Brest, le défenseur franco-togolais n’a pas trouvé sa place sous le ciel marseillais.
Transféré à Rennes cet hiver après seulement quelques mois, il revient dans une interview à L’Équipe sur cette expérience qui le marque encore, oscillant entre regrets et résilience.
Un échec à Marseille
Arrivé avec des attentes élevées après un transfert surprise pour un club qualifié en Ligue des Champions, Brassier n’a pas convaincu à l’OM. En quelques mois, ses performances en demi-teinte ont semé le doute sur son adaptation.
« C’est dommage que ça ne se soit pas passé comme prévu, » confie-t-il. Roberto De Zerbi, son coach à l’OM, croyait pourtant en lui : « Il me disait que j’étais un grand défenseur, que son style était fait pour moi. » Mais entre blessures et manque de confiance, le déclic n’a jamais eu lieu.
Un renouveau à Rennes
Depuis son arrivée à Rennes sous les ordres d’Habib Beye, Lilian Brassier renaît. Titulaire régulier, il enchaîne les matchs et retrouve son niveau, comme lors de son récent but contre le PSG. « Hormis à Marseille, où je n’ai pas montré toutes mes qualités, j’ai prouvé avec Brest et Rennes que je peux défendre haut et gagner du terrain, » affirme-t-il.
Malgré ce rebond, Marseille reste une cicatrice. « J’aurais aimé avoir plus de temps à l’OM, » admet-il, conscient que son départ précipité a coupé court à un projet commun avec De Zerbi. Son prêt à l’OM, où il touchait 1,82 million d’euros annuels, s’est soldé par un goût d’inachevé. « Ce n’est pas grave, » relativise-t-il, appuyé par son entourage et un préparateur mental. « C’est derrière moi, je grandis. »
Lilian Brassier, un défenseur à 10 millions
À 25 ans, Brassier, toujours sous contrat avec Brest jusqu’en 2026, est valorisé à 10 millions d’euros sur Transfermarkt. Son parcours (solide à Brest, chaotique à Marseille, renaissant à Rennes) montre une capacité à rebondir.
S’il regrette de ne pas avoir brillé au Vélodrome, il ne s’attarde pas : Rennes lui offre une scène pour prouver qu’il reste un défenseur de haut niveau, capable de s’imposer dans le pressing et la relance.