Nigéria ou Togo ? Kévin Maussi Martins fait un premier choix

À 19 ans, Kévin Maussi Martins, jeune attaquant de l’AC Monza, incarne la nouvelle vague du football. Fils de la légende nigériane Obafemi Martins, il porte un nom lourd d’héritage, mais trace son propre chemin avec audace.

Dans un entretien exclusif accordé à L’Équipe Sportive, le prodige revient sur sa première saison pro, sa relégation en Serie B, et livre un vibrant plaidoyer pour le Togo, pays de sa mère, qu’il considère comme sa “deuxième maison”. Alors, Nigéria ou Togo ? Son cœur semble déjà pencher.

Les premiers pas d’un pro, une fierté assumée

Je dirais que ce fut une belle année, un excellent début plein d’apprentissages, une année spéciale,” confie Kévin avec une maturité déconcertante. Pourtant, l’AC Monza, son club, n’a pas réussi à se maintenir en Serie A lors de la saison 2024-2025, une déception collective. “Je me sens mal, évidemment. Je ne m’attendais pas à descendre avec une telle équipe. Mais je suis confiant : on va rebondir. Et pour moi, c’est une occasion de faire la différence”, assure-t-il, déterminé.

Le parcours de Kévin Maussi Martins force l’admiration. En février 2023, il signe son premier contrat professionnel avec Monza, un moment gravé dans sa mémoire. Ses premières minutes arrivent en Coupe d’Italie face à Brescia, suivies d’un baptême en Serie A contre Naples, un cador du football italien.

Le Togo, une passion viscérale pour Kévin Maussi Martins

Porter le nom de Martins n’est pas anodin en Italie, où son père, Obafemi, a marqué les esprits à l’Inter Milan. Kévin, lui, aborde cet héritage avec sérénité : “J’ai grandi avec ça. Je suis habitué à tout ce que cela implique”. Loin de se laisser intimider, il transforme cette pression en carburant, bien décidé à écrire sa propre légende, ballon au pied.

Né de père nigérian et de mère togolaise, Kévin Maussi Martins navigue entre deux cultures. S’il n’a visité le Nigéria que deux fois, son lien avec le Togo est profond. “J’y vais depuis que je suis enfant. C’est vraiment ma deuxième maison”, confie-t-il avec émotion.

Supporter fervent des Éperviers, il suit chaque match et déplore la non-qualification récente pour les grandes compétitions. “C’est dommage qu’on ne se soit pas qualifiés récemment, mais je crois qu’en unissant les forces, on peut rendre l’équipe nationale grande à nouveau,” lance-t-il, porté par un optimisme contagieux.

Et si la Fédération Togolaise de Football (FTF) l’appelait ? “J’adorerais”, répond-il sans hésiter. Bien que contacté par aucune fédération pour l’instant, Kévin se dit prêt à répondre présent pour le Togo. À ses fans et aux supporters togolais, il adresse un message vibrant : “J’aime ce pays. Il faut qu’on le ramène à sa grandeur”.

Un premier choix semble se dessiner, et il penche clairement vers les Éperviers, au grand bonheur des fans togolais qui rêvent de le voir briller en jaune.

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