Kevin Boma lance un cri de cœur et accuse les dirigeants

La trêve internationale de novembre 2025 vient de déclencher une tempête au Togo. Kevin Boma, défenseur des Éperviers et joueur d’Estoril au Portugal, a rompu le silence sur les réseaux sociaux.

Dans un message cinglant, il dénonce une « indifférence totale » qui entoure l’équipe nationale. Ce n’est pas un caprice isolé : c’est le symptôme d’une crise grandissante, où les joueurs se sentent abandonnés par les dirigeants.

« Pas de rassemblement… Dans quelle direction allons-nous ? »

Boma n’y va pas par quatre chemins. « Pas de rassemblement pour notre équipe nationale lors de cette trêve, dans l’indifférence la plus totale… Dans quelle direction allons-nous ? » écrit-il. Un diagnostic sans filtre sur une organisation à la dérive. Pas de stage, pas de matchs, rien. Pourtant, sous la houlette du sélectionneur Nibombé Daré, cette fenêtre était cruciale pour rebâtir après les échecs cuisants en qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et la Coupe du Monde 2026.

Le défenseur togolais explique sa sortie sur Instagram: « Cela fait trop longtemps qu’on laisse passer des choses sans rien dire, pour des résultats dont nous serons les premiers accusés ». Kévin Boma refuse le rôle de bouc émissaire. Les joueurs portent le maillot sur le terrain, mais quand l’équipe sombre, c’est eux qui trinquent.

Un appel à l’unité et au respect

Au-delà des critiques, Kevin Boma lance un cri de ralliement. « Il est grand temps que l’on se respecte et qu’on œuvre tous afin que notre équipe nationale connaisse des jours meilleurs », a-t-il déclaré. Joueurs, staff, dirigeants, supporters : tout le monde est visé. C’est un plaidoyer pour la responsabilité collective. Redonner fierté et esprit combatif aux Éperviers, le maillot sacré du Togo qui mérite mieux que l’abandon.

Sans rassemblement, Nibombé Daré et son équipe ratent une chance unique de tester de nouveaux profils, renforcer la cohésion et poser les bases des futures campagnes. Cette trêve sans activité est un coup dur supplémentaire. Les supporters, déjà frustrés par les échecs récents, n’en peuvent plus. La raison invoquée ? Elle ne rassure personne et alimente la colère. La balle est maintenant dans le camp de la Fédération togolaise de football.

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