Coupe du monde : les heures de gloire du Maroc

Cette année, précisément dans moins d’une semaine, se jouera la 22e édition de la Coupe du monde de football. Diverses nations se réuniront au Qatar, pays organisateur de l’évènement, pour faire des prouesses avec le cuir rond. Un grand nombre de ces pays, le Maroc y compris, n’est pas étranger à cette prestigieuse compétition. Voici un bref aperçu des rapports entretenus par le Maroc avec les différentes éditions du Mondial auxquelles elle a participé.
1970 ou la brève utopie
La première participation des lions de l’Atlas à la Coupe du Monde remonte à 1970. Celle-ci était alors organisée par le Mexique. Qualifié après toute une série de péripéties, le Maroc s’est retrouvé dans le groupe D, celui de l’Allemagne de l’Ouest, de la Bulgarie et du Pérou.

 

Le 3 juin 1970, dans l’enceinte de l’Estadio Leon, sous la houlette de Blagoje Vidinic, ils doivent disputer une rencontre avec l’Allemagne. A la fin de la première partie, le résultat semblait prometteur pour le Maroc qui menait au score (1-0). Cependant, la tendance sera rapidement inversée dans la seconde période, au cours de laquelle, Seeler arrive à atteindre leurs filets à la 56e minute. C’est ensuite au tour de Muller de creuser l’écart au tableau en inscrivant le second but qui accorda la victoire aux Allemands. Peu après cette rencontre, le Maroc dut quitter la compétition puisqu’il a enchaîné les défaites face au Pérou puis à la Bulgarie.

 

Devenus plus forts…

 

1986. Le Maroc réussit à se faire qualifier, une nouvelle fois, pour le Mondial. Cette année, le tirage au sort lui laissait alors peu d’espoir. En effet il faisait partie du ‘’Groupe de la Mort’’, avec le Portugal, l’Angleterre et la Pologne à ses côtés. Coup de chance ou résultat d’efforts acharnés, les Marocains réussissent à franchir le premier tour avec un match nul, face à la Pologne et poursuivent sur la même lancée, avec l’Angleterre. Plus tard, ils provoquent la surprise générale, en s’offrant un 3-1 face au Portugal. Ce score les propulse alors au second tour des phases finales. Les lions de l’Atlas doivent, cependant, s’arrêter là puisqu’ils tombent, une nouvelle fois, sur l’Allemagne qui les éjecte de la compétition, in extremis, avec un but à la dernière minute.
Plus tard, le Mondial de 1998 fut, lui aussi, une belle époque pour les hommes d’Henri Michel. Cette année-là, ils semblaient avoir le chemin déjà tracé vers les filets adverses et voyaient l’ombre d’une qualification pour le second tour. Mais ils manquaient de points pour cela et ce fut la Norvège qui prit la place. Les coéquipiers de Bassir rentrèrent donc chez eux, fiers de leurs performances, mais déçus de ne pas être partis plus loin.

 

Espérons que pour cette cinquième participation, la sélection de Walid Regragui saura mettre la barre haute, pour poursuivre l’œuvre inachevée, de leurs prédécesseurs, dans ce festival international du football.

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