GROSSE INJUSTICE POUR LE CONTINENT AFRICAIN DANS LA RÉPARTITION DES ÉQUIPES !
Créée en 1991, par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), la Coupe du monde féminine, co-organisée cette année 2023 par la Nouvelle-Zélande et l’Australie, est à sa 9e édition. Sur les 32 équipes participantes, le continent africain n’est représenté que par 4 Nations.
C’est un secret de polichinelle que la répartition des équipes pour la Coupe du Monde féminine par continent est inéquitable. Pendant que l’Europe compte 12 places, l’Amérique du Nord 6 (Zone CONCACAF), l’Afrique n’a que 4 places sur les 55 pays qui la compose. Une injustice qui mérite d’être corrigée par l’instance faîtière du football mondial afin que le quota de représentativité à cette compétition d’envergure internationale soit plus équitable.
Les belles prestations des sélections africaines au mondial 2023, avec la qualification de 3 équipes sur 4 en huitièmes de finale, constituent une preuve tangible que les pays africains ont énormément progressé dans le football féminin depuis quelques années. Et ces pensées négatives qui tendent à reléguer l’Afrique au second plan dans l’arène mondiale n’est qu’un lointain vieux souvenir. En dehors de la Zambie, qui n’a pas réussi à franchir le premier tour de la compétition, le Nigéria, l’Afrique du Sud championne d’Afrique en titre et le Maroc ont fait forte impression, en s’offrant de brillantes victoires. Ces résultats montrent clairement que les équipes africaines ont réellement le niveau pour rivaliser avec d’autres sélections des autres continents qui sont considérées supérieures à celles de l’Afrique.
À l’instar du football masculin où pendant longtemps l’Afrique n’a eu que c’est 5 places sur 32 participants, il est donc temps que la FIFA corrige cette injustice à l’égard du continent africain au niveau du football féminin. La Coupe du monde féminine 2023 est révélatrice que le continent africain possède de belles équipes et de véritables talents au même titre que les autres continents qui ont un meilleur quota dans la répartition.