
Les fils d’Afrique aux étoiles mondiales : 15 noms gravés en or
Alors que Chelsea et le Paris Saint-Germain se disputent dimanche la finale d’une Coupe du monde des clubs désormais élargie, l’Afrique retient son souffle. Achraf Hakimi ou Nicolas Jackson pourrait devenir le premier Africain à soulever ce nouveau format, après un mois de joutes aux États-Unis. Mais ce ne serait pas un premier sacre africain puisque de nombreux représentants du continent ont déjà décroché le prestigieux trophée, dans sa version originelle. Petit tour d’honneur pour ces héros déjà couronnés.
Édouard Mendy (Chelsea, 2021)
Premier gardien africain à triompher dans cette compétition, le Sénégalais Édouard Mendy confirme en 2021 son ascension fulgurante. Solide sur sa ligne, impérial dans ses cages, il prolonge sa conquête entamée en Ligue des champions.
Hakim Ziyech (Chelsea, 2021)
L’artiste marocain complète la victoire des Blues. Entré en jeu en finale pour une petite demi-heure, Ziyech insuffle sa créativité et étoffe un palmarès déjà éclatant, mêlant éclats techniques et trophées internationaux.
Eric-Maxim Choupo-Moting (Bayern Munich, 2020)
Le Camerounais accompagne la marche triomphale du Bayern en 2020. Joker dans l’ombre, mais acteur engagé, Choupo-Moting ajoute ce titre mondial à son périple européen.
Bouna Sarr (Bayern Munich, 2020)
Sur le même tempo, Bouna Sarr complète l’effectif africain du Bayern. Polyvalent et précieux, il incarne la fiabilité sur le flanc droit d’une armada bavaroise inarrêtable.
Sadio Mané (Liverpool, 2019)
Fulgurant et décisif, Sadio Mané illumine la campagne 2019 de Liverpool. Dans chaque accélération, une menace et dans chaque geste, une promesse. L’attaque des Reds lui doit beaucoup dans cette conquête planétaire.
Mohamed Salah (Liverpool, 2019)
Aux côtés de Mané, Salah écrit aussi sa ligne dorée. Muet en finale mais inspiré en demi, l’Égyptien signe une passe décisive capitale. Une pierre de plus à son temple de légendes.
Naby Keita (Liverpool, 2019)
But contre Monterrey, omniprésence au milieu, Naby Keita incarne la vivacité et l’efficacité guinéenne. Son empreinte sur le tournoi est indélébile, dans une saison où tout semble lui sourire.
Achraf Hakimi (Real Madrid, 2017)
Un possible doublé en vue ? En 2017 déjà, Hakimi remportait le trophée avec le Real Madrid. Jeune espoir à l’époque, sa participation en demi-finale ancre sa présence dans l’histoire, même discrète.
Munir El Haddadi (FC Barcelone, 2015)
Sacré avec la grande équipe du Barça, Munir devient le premier Lion de l’Atlas à conquérir le monde des clubs. Son changement de nationalité sportive en fera un pionnier unique dans les annales marocaines.
Seydou Keita (FC Barcelone, 2009 & 2011)
Doublement titré avec le Barça, Seydou Keita est un métronome au cœur du jeu. Travailleur infatigable, sa justesse et son intelligence font de lui une figure incontournable de l’époque dorée blaugrana.
Samuel Eto’o (Inter Milan, 2010)
Après des tentatives infructueuses avec le Real et le Barça, Eto’o touche enfin ce Graal en 2010. Face au TP Mazembe, il marque, passe et s’impose comme le bourreau des Congolais. Le héros africain dans toute sa splendeur.
McDonald Mariga (Inter Milan, 2010)
Milieu rigoureux et homme d’équilibre, Mariga contribue au triplé historique de l’Inter. Sa présence incarne l’essor du football kényan sur la grande scène internationale.
Sulley Muntari (Inter Milan, 2010)
Au sein de l’effectif victorieux, Sulley Muntari impose son expérience. Physique, tactique, intensité : le Ghanéen ajoute le mondial des clubs à un palmarès déjà dense.
Nwankwo Obiora (Inter Milan, 2010)
À 19 ans, il vit l’épopée depuis le banc mais n’en reste pas moins membre du voyage glorieux. Son nom figure au panthéon des champions d’Afrique aux Mondiaux des clubs.
Yaya Touré (FC Barcelone, 2009)
Touré, pilier au physique impressionnant, stabilise le Barça dans l’année du sextuplé. Le quadruple Ballon d’Or africain n’est pas juste là pour compléter l’effectif : il incarne une autorité technique exceptionnelle.