L’Espérance Tunis échoue dès la phase de groupe, le bilan est amer..

L’Espérance de Tunis n’a pas su créer l’exploit lors de la 3e et dernière journée de la phase de groupes de la Coupe du monde des clubs 2025. Opposés à un Chelsea déterminé et bien en place, les Sang et Or ont subi une lourde défaite (3-0) au Lincoln Financial Field de Philadelphie. Un revers sans appel, aggravé par l’absence notable de Youcef Belaïli, blessé, et par une prestation très moyenne du gardien Béchir Ben Saïd, fautif sur les trois buts concédés. Lors de cette rencontre, Chelsea a rapidement pris le contrôle du jeu, et a concrétisé ses occasions franches. Après avoir résisté près de 45 minutes, l’Espérance a craqué dans le temps additionnel de la première mi-temps : d’abord sur une tête de Tosin Adarabioyo (45e+3), puis sur une réalisation de Liam Delap (45e+5). La deuxième a été juste la confirmation de la domination anglaise, malgré quelques sursauts tunisiens. En toute fin de match, Tyrique George a inscrit un troisième but (90e+7). Avec cette lourde défaite, le rêve mondial de l’EST prend fin dès le premier tour.

Une campagne ratée pour l’Espérance, place à la reconstruction d’ici 2029

La campagne 2025 de l’Espérance de Tunis s’achève sur un échec, une seule victoire pour deux défaites, 3 points glanés sur 9 possibles, un maigre total d’un but marqué pour cinq encaissés. Ce bilan, bien en dessous des attentes du club et de ses supporters, reflète les limites d’un effectif diminué et parfois dépassé dans l’intensité. Après un début difficile dans le tournoi, et un maigre espoir lors du second match, la chute est arrivée contre Chelsea. Les choix tactiques du coach M. Kanzari, n’ont pas porté leurs fruits. Pire encore, les erreurs individuelles, notamment celles de Ben Saïd face à Chelsea, ont coûté cher. L’absence de Belaïli a clairement pesé sur l’animation offensive, laissant Yan Sasse et Elias Mokwana livrés à eux-mêmes. L’Espérance quitte donc la compétition la tête basse, mais avec des leçons précieuses. À quatre ans de la prochaine édition, prévue en 2029, le club doit dès maintenant engager un nouveau cycle. Refonte de l’effectif, montée en puissance des jeunes talents, ambition continentale…Le chantier est immense mais nécessaire pour espérer un retour plus glorieux sur la scène mondiale.

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