Éric Chelle exige le respect de son contrat
Sous le feu des critiques après l’élimination prématurée des Supers Eagles au CHAN 2024, le sélectionneur Éric Chelle a réagi fermement aux rumeurs de licenciement. Dans un entretien exclusif accordé à Osasu Obayiuwana, le technicien malien envoie un message clair à la Fédération nigériane de football.
Une élimination amère et des tensions croissantes
Éric Chelle est au cœur de la tourmente après une campagne catastrophique du Nigéria au CHAN 2024. Battus lors de leurs deux premiers matchs face au Sénégal puis au Soudan, les Super Eagles ont été éliminés dès la phase de groupes, suscitant de vives critiques dans les médias et au sein de la Fédération. Alors que les rumeurs de son éviction s’intensifient à moins de deux semaines de la reprise des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, le sélectionneur n’entend pas partir sans conditions. Lors d’un échange avec le journaliste Osasu Obayiuwana, relayé par BeNews , Chelle ne s’est pas dérobé face aux rumeurs : « J’ai entendu dire qu’on voulait me remplacer. C’est la réalité du métier : je sais que je peux être viré après un seul match. » Des propos lucides, qui traduisent sa conscience des enjeux. Malgré l’incertitude qui plane sur son avenir, il demeure en poste pour l’instant, dans un climat de forte tension.
Un contrat à respecter selon Chelle
Face aux spéculations persistantes , l’entraîneur de 47 ans tient à rappeler ses droits. S’il reconnaît les risques du métier d’entraîneur, il insiste sur le respect de son contrat par la Fédération nigériane. « Mais s’ils prennent cette décision, la Fédération nigériane devra s’acquitter de la totalité de mon contrat. » Cette déclaration ferme, sonne comme un avertissement à la NFF, encore indécise sur la suite à donner à son mandat. L’ancien sélectionneur du Mali, nommé pour redresser les Super Eagles, voit déjà son projet fragilisé par des résultats décevants. Sa sortie médiatique vise autant à défendre sa position qu’à mettre la pression sur ses dirigeants. En attendant une décision officielle, Chelle continue de préparer la prochaine échéance, bien que l’atmosphère autour de lui reste lourde et incertaine.
