Plusieurs forfaits dans le rang des Éperviers du Togo
À quelques jours de leur déplacement à Nouadhibou pour affronter la Mauritanie (5 septembre 2025) dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, les Éperviers du Togo sont confrontés à une cascade de forfaits.
Avec cinq joueurs absents, dont David Henen et Mawouna Amevor, le sélectionneur Daré Nibombé doit recomposer son groupe pour ce match décisif. Un défi qui pèse sur les ambitions des sélections nationales.
Une préparation perturbée à Lomé
Le regroupement des Éperviers a débuté dimanche soir à Lomé, avec une dizaine de joueurs présents, dont Youssouf Morou, Amoudane Ouro-Ayeva, et Franck Mawuena. Les premières séances d’entraînement, lancées lundi au stade de Kégué, ont vu l’arrivée de Yaw Annor, Steven Mensah, et Emmanuel Hackman. Mais l’ambiance studieuse est vite assombrie par une série de blessures.
David Henen, attendu pour son retour après plus d’un an, est forfait, remplacé par Steven Nador. Mawouna Amevor, touché à l’aine face à l’Ajax, cède sa place à Augustin Drakpe, qui fête sa première convocation. Étienne Amenyido, Josué Homawoo, et Kennedy Boateng (lésion à la cuisse) complètent la liste des absents.
Un défi tactique pour Nibombé
Avec seulement 4 points en six journées, le Togo, 4e du groupe B derrière la RDC (13 points), le Sénégal (12 points), et le Soudan (12 points), n’a plus de marge d’erreur. Le match contre la Mauritanie, dernière avec 2 points, est crucial.
Nibombé mise sur des cadres comme Djene Dakonam et Kevin Denkey, mais les absences forcent des ajustements. Le retour de Steven Mensah dans les cages et l’émergence de joueurs locaux comme Morou Youssouf offrent des options, mais la cohésion sera clé face aux Mourabitounes.
Après le nul 2-2 contre la Mauritanie en mars 2025, marqué par un but précoce de Thibault Klidjè, le Togo doit éviter un nouveau faux pas. Le match retour à Lomé contre le Soudan (9 septembre) suivra, avec des arbitres malgaches au sifflet. Une victoire à Nouadhibou pourrait raviver les espoirs de barrages pour le Mondial 2026, mais la route reste semée d’embûches.
